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Vue de la forêt amazonienne. Vue de la forêt amazonienne. 

À l'ONU, le Saint-Siège exhorte à protéger les forêts

Les forêts sont «des moteurs de développement durable, car elles fournissent des moyens de subsistance, de l'eau propre et une régulation du climat à des millions de personnes dans le monde». C’est ce qu’a déclaré l’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies, dans son intervention lundi 6 mai à New York, lors de la 19ème session du Forum des Nations unies sur les forêts.

L'Osservatore Romano

Les forêts sont «à la fois» des écosystèmes vitaux, des sources de subsistance et de bien-être, et des réservoirs de biodiversité. Mgr Gabriele Caccia l’a fait savoir lors de la 19ème session du Forum des Nations unies sur les forêts, débutée le 6 mai à New York, et qui se poursuivra jusqu’au 10 mai prochain.

Rappelant le concept d'«écologie intégrale» énoncé par le Pape dans son encyclique Laudato si', l’observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU a souligné que les forêts sont «des moteurs du développement durable, car elles fournissent des moyens de subsistance, de l'eau propre et une régulation du climat à des millions de personnes dans le monde». 

Il est donc «essentiel», a-t-il souligné, que toutes les actions dans ce domaine «soient orientées vers le développement intégral des populations qui en dépendent».

Biodiversité et changement climatique 

Le Saint-Siège souligne qu'en étendant les zones protégées et en soutenant la gestion durable des forêts, «nous pouvons préserver la biodiversité, atténuer le changement climatique et assurer la viabilité à long terme de nos forêts pour les générations futures». Dans le même temps, les réalités socio-économiques des populations locales doivent être dûment prises en compte.


Une approche d'écologie intégrale 

«Trop souvent», a fait observer Mgr Caccia, «nous voyons des situations où, tant que la production augmente, on ne se préoccupe guère de savoir si cela se fait au détriment des ressources futures, de la santé de l'environnement ou du bien-être des personnes, comme dans le cas de la déforestation». 

Pour le représentant du Saint-Siège, il est donc primordial d'adopter une approche d'écologie intégrale, qui met l'accent sur l'interconnexion des facteurs environnementaux, sociaux et économiques, garantissant ainsi une approche «holistique» qui respecte l'intégrité des écosystèmes et des communautés. 

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07 mai 2024, 12:55