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En marge d'un événement italien, le cardinal Parolin s'est exprimé sur la situation en Terre-Sainte. En marge d'un événement italien, le cardinal Parolin s'est exprimé sur la situation en Terre-Sainte.  

Le cardinal Parolin préoccupé par «l’incendie général» au Proche-Orient

En marge d’un événement consacré au cardinal Achille Silvestrini, le cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin a alerté sur l’escalade des tensions au Proche-Orient. Il rappelle que la solution «deux peuples, deux États» est toujours celle préconisée par le Saint-Siège.

Vatican News

«Précisément ce que l’on voulait éviter». Voilà comment le cardinal Pietro Parolin décrit la multiplication des zones de conflits au Proche-Orient. Il partage sa crainte d’un élargissement du conflit «si des mesures ne sont pas prises».

Un risque «d’incendie général»

En effet, après l’attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël, et la riposte organisée par Tsahal contre la bande de Gaza, c’est toute la région qui s’est embrasée. Le Hezbollah a augmenté la cadence de ses tirs depuis le sud du Liban, les rebelles Houthis au Yémen menacent quotidiennement la sécurité en mer Rouge par des attaques au drone, l’Iran n’est pas en reste avec des missiles envoyés sur la ville d'Erbil dans le Kurdistan irakien...

Le Pape François s’en était d'ailleurs ému lors de son audience du mercredi 17 janvier, estimant que les «bonnes relations entre voisins ne se construisent pas avec de tels actes, mais avec le dialogue et la coopération».

Pour le cardinal Parolin, «l’un des points fondamentaux est que ce conflit ne s’élargisse pas». Ou du moins, pas plus. «Le danger est là, les esprits sont tellement passionnés et la situation est délicate...», a estimé le secrétaire d’État, conscient du potentiel explosif de la situation actuelle. «Il faut faire en sorte que chacun essaie de contrôler les réactions de telle sorte qu’il n’y ait pas d’incendie général», a-t-il poursuivi.

Deux peuples, deux États

Alors que le conflit s’enlise depuis plus d’une centaine jours, le cardinal réaffirme ce qui, pour le Saint-Siège, est la «solution»: deux peuples, deux États. Ce qu’aucune des parties au conflit ne semblent prêtes à accepter, ni Israël ni le Hamas. «L’important est surtout de trouver la manière de réaliser le dialogue», a ainsi conclut le cardinal secrétaire d’État.

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18 janvier 2024, 12:31