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Le secrétaire du PSOE, sous les applaudissements des membres de son parti,. le 31 mai 2018 au Parlement espagnol à Madrid. Le secrétaire du PSOE, sous les applaudissements des membres de son parti,. le 31 mai 2018 au Parlement espagnol à Madrid.  

La motion de censure contre le gouvernement espagnol examinée au Parlement

Les députés espagnols ont commencé jeudi à débattre d'un motion de censure déposée par l'opposition socialiste pour renverser le chef du gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy, avant un vote prévu vendredi.

Entretien réalisé par Joris Bolomey - Cité du Vatican

Le parlement espagnol examine à partir d’aujourd’hui une motion de censure contre le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy. Elle a été déposée vendredi dernier par le Parti socialiste, PSOE. Pour réussir, elle devra être votée par 176 députés, une majorité absolue difficile à atteindre pour la première formation d'opposition, malgré une alliance avec la gauche radicale de Podemos. 

Cette motion fait suite à la condamnation pour enrichissement illégal du Parti Populaire, au pouvoir, à rembourser 250 000 euros en tant que «participant à titre lucratif» dans un vaste scandale de corruption. 29 accusés, dont d'anciens cadres du parti conservateur, ont été condamnés à un total de 351 années de prison notamment pour corruption, malversation et blanchiment d'argent.

Selon l’arrêt de 1 700 pages rendu par la justice espagnole, le PP a bénéficié d'un vaste système de pots-de-vin contre des marchés publics dans plusieurs municipalités et a également conclu à l'existence d'une «caisse noire».  C’est ce que nous explique Hubert Peres, professeur de science politique à l'université Montpellier 1, spécialisé sur l’Espagne.

Les explications de Hubert Peres, professeur de science politique à Montpellier 1

 

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31 mai 2018, 08:43