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Photo d'archive : Mgr Tempesta, archevêque de Rio de Janeiro, et le cardinal Ouellet Photo d'archive : Mgr Tempesta, archevêque de Rio de Janeiro, et le cardinal Ouellet 

Le cardinal Ouellet appelle l’Église d’Amérique latine à l’écoute

L’assemblée ecclésiale de l’Amérique latine et des Caraïbes, expérience d’écoute pour l’Église. C’est ainsi que le cardinal Marc Ouellet, président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine définit l’événement qui s’est ouvert ce dimanche à Mexico, malgré la pandémie.

Xavier Sartre – Cité du Vatican

C’est une invitation à l’écoute que le cardinal Marc Ouellet, président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine et préfet de la Congrégation pour les Évêques - à laquelle est maintenant rattachée la Commission - a adressé ce lundi aux participants de cette assemblée inédite qui réunit évêques et laïcs à Mexico, au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe. L’objectif premier est celui de «discerner ensemble comment réactiver l’esprit missionnaire que le Pape François nous transmet par son exemple et son magistère», rappelle d’emblée le cardinal canadien.

 

«Le dynamisme ecclésial et social du continent de l’espérance», rien n’a pu les freiner, pas même la pandémie de Covid-19, s’est-il réjoui. Cette assemblée, qui «relève le défi de la synodalité» et qui «promet de réactiver un engagement missionnaire créatif dans l’esprit d’Evangelii Gaudium» est l’expression de ce dynamisme. Elle est aussi une des «différentes formes de comment l’Église réapprend à écouter et à discerner», à être en somme, ce que le Pape appelle «l’Église de l’écoute».

«L’Esprit doit être écouter dans l’adoration et dans la prière» souligne ainsi le préfet de la congrégation pour les Évêques qui regrette que «notre vie se remplisse souvent de nos propres plans» et de «nos préjugés». «Ayant prié et adoré, nous pouvons alors écouter notre frère avec un cœur sincèrement ouvert» poursuit-il.

Autre motif de réjouissance pour le cardinal, la reprise d’une des intuitions de l’assemblée d’Aparecida de 2007 : «la foi nous libère de l’isolement du moi parce qu’elle nous porte à la communion», «parce que la communion est missionnaire et la mission est pour la communion». Le préfet confirme qu’il n’y a pas «de vraie mission sans communion ecclésiale profonde, ni de communion ecclésiale mûre sans élan missionnaire». Dans ce contexte, la synodalité, au cœur de cette assemblée, «est comme la dimension dynamique de la communion» et doit nous conduire plus «ad extra» à partager la bonne nouvelle qu’à «ad intra», vers les structures ecclésiales et les postes de pouvoir.

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22 novembre 2021, 17:57