Recherche

NIGERIA-SÉCURITÉ NIGERIA-SÉCURITÉ 

Nigéria: l’évêque d'Okigwe dénonce l’attaque contre une entreprise de construction de routes

Dans l’Etat d’Imo, au sud du Nigéria, entre le 9 et 11 décembre, une bande armée a attaqué et tué deux policiers et un officier de l'armée qui assuraient la sécurité d'ouvriers du bâtiment le long de la route Owerri-Okiigwe et de la route Owerri Umuahia. Mgr Solomon Amanchukwu Amatu, évêque d'Okigwe, a dénoncé ce comportement dans son homélie lors de la messe du dimanche 11 décembre.

Vatican News avec Fides

Au cours de l'assaut sur la route Owerri-Okiigwe, les assaillants, arrivés à bord de trois véhicules, ont ouvert le feu et tué au moins deux membres du personnel de sécurité, puis kidnappé deux ouvriers qui travaillaient pour la société chargée d'améliorer la route. Les deux hommes ont été libérés lundi 12 décembre. Dans un communiqué, les autorités de l'État d'Imo ont déclaré que les victimes de l'enlèvement ont retrouvé leur liberté grâce à un effort conjoint des forces de sécurité.


Dans son homélie prononcée dimanche lors de la messe, L'évêque d'Okigwe, Mgr Solomon Amanchukwu Amatu, a regretté ces attaques perpétrées contre ces agents de sécurité et qui a pour but de détruire le projet de modernisation des routes Owerri-Umuahia et Owerri-Okigwe, dans l'État d'Imo, au sud-est du Nigeria. Il s’est interrogé sur l’identité des personnes qui ont «intérêt à bloquer le travail sur un projet qui vise à contribuer au développement de l'Etat d'Imo». Mgr Amatu a fait l'éloge de l'amélioration de l'infrastructure routière, qui, selon lui, a «facilité et accéléré les déplacements dans l'État». L'évêque a exprimé l'appréciation de la communauté du diocèse d'Okigwe pour la reconstruction de la route Owerri-Okigwe, en particulier l'achèvement de la première phase de l'autoroute de 56 kilomètres, qui a déjà été mise en service par le président Muhammadu Buhari, en disant qu'elle avait rendu la vie plus facile pour les habitants des zones rurales.

Depuis la fin de l'année 2020, des attaques par des «hommes armés inconnus»  ont eu lieu dans l'État d'Imo, initialement concentrées principalement sur des agents des forces de sécurité, notamment la police, l'armée, les douanes, la défense civile et le DSS (le service de sécurité). Les attaques se sont étendues depuis aux fonctionnaires du gouvernement et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), aux chefs religieux, aux hommes politiques et aux citoyens ordinaires. 

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

13 décembre 2022, 16:03