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À propos de Gaza, Paul Richard Gallagher appelle à une négociation dès que possible. À propos de Gaza, Paul Richard Gallagher appelle à une négociation dès que possible.  

Au Proche-Orient, «une négociation nécessaire dès que possible»

Le secrétaire du Vatican pour les relations avec les États, lors d'une interview dans le journal diocésain Roma Sette, se penche sur le conflit en cours en Terre Sainte et sur les questions d'actualité internationale, de la guerre en Ukraine à la crise de l'ONU au rôle de la Chine.

Vatican News

«Nous avons été témoins des terribles atrocités du 7 octobre, pour lesquelles il n'y a aucune justification, mais nous avons également assisté à ce qui s'est passé ensuite. Une négociation est nécessaire dès que possible. Nous espérons que cette guerre ne donnera pas lieu à d'autres conflits religieux et ne s'étendra pas à d'autres parties du monde», souligne l'archevêque Paul Richard Gallagher, secrétaire du Vatican pour les relations avec les États et les organisations internationales, dans une interview donnée au journal diocésain Roma Sette, supplément d'Avvenire, publiée dimanche 24 décembre. Le prélat se penche sur le conflit en cours au Moyen-Orient et sur les sujets les plus brûlants de la scène internationale, de la guerre en Ukraine à la crise de l'ONU au rôle de la Chine.

Inquiétude pour l'Ukraine

Concernant la guerre en cours en Ukraine depuis près de deux ans, Mgr Gallagher exprime une «profonde préoccupation : c'est une impasse alors que des victimes continuent de se produire des deux côtés. Nous restons disponibles pour favoriser une médiation. Ce que nous pouvons faire, c'est aider sur le plan humanitaire. Nous continuons à utiliser nos bons offices pour l'échange de prisonniers et pour tenter de favoriser le rapatriement des enfants ukrainiens. Nous devons admettre que les résultats de ces efforts sont modestes. Mais nous continuons à travailler».

Sur la possibilité d'un voyage du Pape François, Gallagher affirme que «le Pape reste très disposé à se rendre en Ukraine comme en Russie. Ce serait indicatif d'une avancée dans la pacification. Malheureusement, nous ne pensons pas que ce sera immédiat, mais nous espérons que cela pourra se réaliser. C'est clair, cela dépend également des parties en conflit. Je pense qu'une visite du Pape serait bienvenue pour les deux parties».

La crise de l'ONU

L'archevêque souligne également la «profonde crise de l'ONU et des organismes multilatéraux. De nombreuses agences de l'ONU apportent une contribution importante dans les zones de guerre, mais au niveau politique et diplomatique, la crise est profonde. Une réforme est nécessaire, dont on parle depuis des années, en particulier du Conseil de sécurité, et maintenant il y a une conviction plus forte. Peut-être s'agit-il de renforcer le rôle de l'Assemblée générale, d'élargir les membres non permanents du Conseil, et peut-être de changer ses règles. Le Saint-Siège estime que ces organismes doivent s'occuper beaucoup plus des questions centrales qui concernent vraiment l'humanité».

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23 décembre 2023, 10:14