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P. Timothy Radcliffe P. Timothy Radcliffe 

Retraite pré-synodale: première médiation du p. Timothy Radcliffe

Texte intégral de la première méditation du père Timothy Radcliffe le dimanche 1er octobre lors de la retraite spirituelle à laquelle participent les membres, les délégués fraternels et les envoyés spéciaux du Synode des évêques à la Fraterna Domus de Sacrofano.

Méditation n° 1 : « Espérer contre toute espérance »

Lorsque le Saint-Père m'a demandé de prêcher cette retraite, je me suis senti très honoré, mais aussi nerveux. Je suis profondément conscient de mes limites personnelles. Je suis vieux, blanc, occidental et je suis un homme ! Je ne sais ce qu'il y a de pire ! Tous ces aspects de mon identité limitent ma compréhension. Je vous demande donc pardon pour l'inadéquation de mes propos.

Nous sommes tous radicalement incomplets et avons besoin les uns des autres. Karl Barth, le grand théologien protestant des catholiques, a écrit "et/et". Par exemple, Écriture et tradition, foi et œuvres. On dit qu'il l'a appelé le "maudit 'et' catholique", "das verdammte katholische 'Und'". Je prie donc pour que, lorsque nous nous écouterons les uns les autres dans les semaines à venir et que nous serons en désaccord, nous puissions souvent dire "Oui, et..." au lieu de "Non" ! C'est la voie synodale. Naturellement, le "non" est quelquefois nécessaire !

Dans la deuxième lecture de la messe d'aujourd'hui, saint Paul dit aux Philippiens : "Faites ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l’unité" (Philippiens 2,2). Nous sommes ici ensemble parce que nous ne sommes pas unis de cœur et d'esprit. La grande majorité de ceux qui ont participé au processus synodal ont été surpris par la joie. Pour beaucoup, c'est la première fois que l'Église les invite à parler de leur foi et de leur espérance. Mais certains d'entre nous ont peur de ce chemin et de ce qui nous attend. Certains espèrent que l'Église se transforme drastiquement, que nous prenions des décisions radicales, par exemple sur le rôle des femmes dans l'Église. D'autres ont précisément peur de ces changements et craignent qu'ils ne mènent qu'à la division, voire au schisme. Certains d'entre vous préféreraient même ne pas être ici. Un évêque m'a confié qu'il avait prié pour ne pas être choisi pour venir ici. Sa prière a été exaucée. Vous pourriez être comme le fils de l'évangile d'aujourd'hui, qui au début ne voulait pas aller à la vigne, mais ensuite il y est allé !

Dans les moments clés, nous entendons toujours ces paroles dans les évangiles : "N'ayez pas peur". Saint Jean nous dit que "l'amour parfait chasse la crainte". Commençons donc par prier pour que le Seigneur libère nos cœurs de la peur. Pour certains, c'est la peur du changement, pour d'autres la peur que rien ne change. "Mais la seule chose que nous ayons à craindre, c'est la peur elle-même" (1).

Naturellement, tous nous avons des peurs, cependant saint Thomas d'Aquin nous a enseigné que le courage consiste à refuser d'être esclave de la peur. Nous pouvons être toujours sensibles aux peurs des autres, surtout de ceux avec qui nous sommes en désaccord ! "Comme Abraham, nous partons sans savoir où nous allons" (cf. Hébreux 11, 8). Mais si nous libérons nos cœurs de la peur, ce sera encore mieux que ce que nous pouvons imaginer.

Cette retraite sera guidée par la méditation sur la Transfiguration. C'est la retraite que Jésus propose à ses disciples les plus proches avant qu'ils ne s'aventurent dans le premier synode de la vie de l'Église, alors qu'ils marchent ensemble (syn-hodos) vers Jérusalem. Cette retraite était nécessaire parce qu'ils avaient peur du voyage qu'ils devaient faire ensemble. Jusqu'à présent, ils avaient parcouru tout le nord d'Israël. Mais à Césarée de Philippe, Pierre a confessé que Jésus est le Christ. Jésus les invite alors à l'accompagner à Jérusalem, où il souffrira, mourra et ressuscitera. Ils ne peuvent pas accepter cela. Pierre essaie de l'en empêcher. Jésus l'appelle "Satan", "ennemi". La petite communauté est paralysée. Ainsi, Jésus l'emmène sur la montagne. Écoutons le récit de saint Marc sur ce qui s'est passé.

“Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : “Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. ” De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : “ Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! ” Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. ” (Mc 9,2-8).

Cette retraite leur donne le courage et l`espérance pour se mettre en route. Cela ne se passe pas toujours bien. Ils échouent immédiatement à délivrer l'enfant de l'esprit mauvais. Ils se disputent pour savoir qui est le plus grand. Ils se méprennent sur le Seigneur. Mais ils sont en route avec une fragile espérance.

Nous aussi, nous nous préparons au synode par une retraite où, comme les disciples, nous apprenons à écouter le Seigneur. Lorsque nous nous mettrons en route, dans trois jours, nous serons souvent comme ces disciples et il y aura entre nous des incompréhensions, voire même des disputes. Mais le Seigneur nous guidera pour aller de l'avant, vers la mort et la résurrection de l'Église. Demandons aussi au Seigneur de nous donner l'espérance : l'espérance que ce synode conduise à un renouveau de l'Église et non à la division ; l'espérance que nous nous rapprochions les uns des autres comme des frères et des sœurs. C'est notre espérance non seulement pour l'Église catholique, mais aussi pour tous nos frères et sœurs baptisés. Les gens parlent d'un "hiver œcuménique". Nous espérons un printemps œcuménique.

Nous sommes également unis dans l'espérance pour l'humanité. L'avenir s'annonce sombre. Une catastrophe écologique menace de détruire notre maison. Cet été, des incendies et des inondations ont dévoré le monde. De petites îles commencent à disparaître sous la mer. Des millions de personnes sont à la rue, fuyant la pauvreté et la violence. Des centaines de personnes se sont noyées dans la Méditerranée, non loin d'ici. De nombreux parents refusent de donner naissance à des enfants dans un monde qui semble condamné. En Chine, des jeunes portent des T-shirts sur lesquels on peut lire "nous sommes la dernière génération". Rassemblons-nous dans l'espérance pour l'humanité, et surtout dans l'espérance pour les jeunes.

Je ne sais pas combien de parents sont présents au synode, mais je vous remercie de prendre soin de notre avenir. Après une période difficile au Sud-Soudan, à la frontière avec le Congo, j'ai pris l'avion pour la Grande-Bretagne, assis à côté d'un enfant qui a crié sans arrêt pendant huit heures. J'ai honte d'admettre que j'ai eu des pensées meurtrières ! Mais il n'y a pas de ministère sacerdotal plus merveilleux que d'élever des enfants et d'essayer d'ouvrir leur esprit et leur cœur à la promesse de la vie. Les parents et les enseignants sont des ministres de l'espérance.

Nous sommes donc réunis dans l'espérance pour l'Église et pour l'humanité. Mais là est la difficulté : nous avons des espérances contradictoires ! Comment donc espérer ensemble ? En cela, nous sommes comme les disciples. La mère de Jacques et de Jean espérait que leurs fils s'assiéraient à gauche et à droite du Seigneur dans la gloire et prendraient ainsi la place de Pierre ; il y a des rivalités même dans le cercle restreint des amis de Jésus. Judas espérait probablement une rébellion qui chasserait les Romains. Certains d'entre eux espéraient peut-être simplement ne pas être tués. Mais ils ont continué à marcher ensemble. Quelle espérance partagée pouvons-nous avoir ?

Lors de la dernière Cène, ils ont reçu une espérance qui dépasse tout ce qu'ils auraient pu imaginer : le corps du Christ et son sang, la nouvelle alliance, la vie éternelle. À la lumière de cette espérance eucharistique, toutes leurs espérances contradictoires ont dû sembler nulles et non avenues, à l'exception de Judas qui a désespérait. C'est ce que saint Paul appelle "espérer contre toute espérance" (cf. Rm 4,18), l'espérance qui transcende toutes nos espérances.

Nous aussi, nous sommes rassemblés comme les disciples lors de la Dernière Cène, et non comme une chambre de débat politique où l'on s'affronte pour gagner. Notre espérance est Eucharistique. J'ai eu un premier aperçu de ce que cela signifie en 1993 au Rwanda, alors que les problèmes commençaient à peine. Nous avions prévu de rendre visite à nos sœurs dominicaines dans le nord, mais l'ambassadeur belge nous a dit de rester chez nous. Le pays était en flammes. Mais j'étais jeune et stupide. Aujourd'hui, je me retrouve vieux et stupide ! Ce jour-là, nous avons vu des choses terribles : un service hospitalier rempli de petits enfants qui avaient perdu des membres à cause des mines et des bombes. Un enfant avait perdu ses deux jambes, un bras et un œil. Son père était assis à côté de lui et pleurait. Je suis allée pleurer dans la brousse, accompagnée de deux enfants qui se déplaçaient sur une seule jambe.

Nous sommes allés voir nos religieuses, mais que pouvais-je dire ? Face à une telle violence insensée, on est sans paroles. Je me suis alors souvenue des paroles du Seigneur : "Faites ceci en mémoire de moi". Il nous a été confié quelque chose à faire. Lors de la Dernière Cène, il semblait n'y avoir aucun avenir. En apparence, se profilait à l'horizon rien que l'échec, la souffrance et la mort. Et dans ce moment le plus sombre, Jésus a posé le geste le plus riche d'espérance de l'histoire du monde : "Ceci est mon corps, offert en sacrifice pour vous. Ceci est mon sang, versé pour vous". Telle est l'espérance qui nous appelle au-delà de toute division.

L'un de mes frères en Ukraine orientale est allé dire la messe pour des sœurs qui déménageaient. Tout était emballé. Tout ce qu'elles pouvaient offrir comme patène était une assiette en plastique rouge. Il a écrit : "C'est ainsi que Dieu s'est montré avec nous. Tu es assis dans une cave, dans l'humidité et la moisissure, mais je suis avec toi - sur l’assiette en plastique rouge pour enfant, et non sur une patène dorée". Telle est l'espérance eucharistique du présent chemin synodal. Le Seigneur est avec nous".

L'espérance de l'Eucharistie concerne ce qui dépasse notre imagination, le livre de l'Apocalypse : " Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. Et ils s’écriaient d’une voix forte : " Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau !"" (Apocalypse 7,9s.). C'est l'espérance que les disciples ont entrevue sur la montagne dans le Seigneur transfiguré. Le conflit entre nos espérances semble alors sans importance, presque absurde. Si nous sommes vraiment sur le chemin du Royaume, est-il vraiment important de s'aligner sur les soi-disant traditionalistes ou progressistes ? Même les différences entre dominicains et jésuites deviennent insignifiantes ! Alors écoutons-le, descendons de la montagne et continuons à marcher avec confiance. Les plus grands dons viendront de ceux avec qui nous sommes en désaccord si nous avons le courage de les écouter.

Au cours de notre chemin synodal, nous nous demanderons peut-être si nous aboutissons à quelque chose. Les médias décideront probablement que ce n'était qu'une perte de temps, que des paroles. Ils chercheront à savoir si des décisions audacieuses ont été prises sur quatre ou cinq questions brûlantes. Mais les disciples de ce premier synode, marchant vers Jérusalem, semblaient ne parvenir à rien. Ils ont même essayé d'empêcher la guérison de l'aveugle Bartimée. Ils semblaient inutiles. Lorsque la grande foule affamée s'est rassemblée autour de Jésus, les disciples ont demandé au Seigneur : "Et comment as-tu pu leur donner du pain ici, dans le désert ? Jésus leur demande ce qu'ils ont, juste sept pains et quelques poissons (cf. Marc 8,1-10). C'est plus que suffisant. Si nous donnons généreusement ce que nous avons dans ce synode, ce sera plus que suffisant. Le Seigneur de la moisson y pourvoira.

À côté de notre prieuré de Bagdad se trouve un foyer pour enfants abandonnés de toutes confessions, géré par les sœurs de Mère Teresa. Je n'oublierai jamais la petite Nura, âgée d'environ huit ans, née sans bras ni jambes, qui nourrissait les plus jeunes enfants avec une cuillère qu'elle tenait avec sa bouche. On peut se demander quelle est la signification des petits actes de gentillesse dans une zone de guerre. Font-ils la moindre différence ? Ne s'agit-il pas simplement de mettre des pansements sur un corps en décomposition ? Nous accomplissons de petits actes et laissons le Seigneur de la moisson leur donner le fruit qu'il désire. Aujourd'hui, nous sommes réunis ici en la fête de sainte Thérèse de Lisieux. Née il y a 150 ans, elle nous invite à suivre sa "petite voie" qui mène au Royaume. Elle disait : "Souvenez-vous que rien n'est insignifiant aux yeux de Dieu".

À Auschwitz, le juif italien Primo Levi recevait chaque jour un morceau de pain de Lorenzo. Il écrit : "Je crois que c'est à Lorenzo que je dois d'être en vie aujourd'hui ; non pas tant pour son aide matérielle, mais pour m'avoir constamment rappelé, par sa présence, par sa manière facile et simple d'être bon, qu'il existait encore un monde juste en dehors du nôtre, quelque chose et quelqu'un encore pur et entier, non corrompu et non sauvage [...] ; quelque chose se définissant très mal, une lointaine possibilité de bien, pour laquelle il entendait néanmoins se conserver [...]. Grâce à Lorenzo, il m'est arrivé de ne pas oublier que j'étais moi-même un homme” (2). Cette petite portion de pain a sauvé son âme.

Les dernières paroles de Saint David, patron du Pays de Galles, étaient "faites bien les petites choses". Notre espérance est que toutes les petites choses que nous ferons au cours de ce synode porteront des fruits qui dépasseront de loin notre imagination. Le dernier soir, Jésus s'est donné aux disciples : "Je m'offre moi-même à vous". Au cours de ce synode, partageons non seulement nos paroles et nos convictions, mais aussi nous-mêmes, avec une générosité eucharistique. Si nous ouvrons nos cœurs les uns aux autres, des choses merveilleuses se produiront. Les disciples ramassent tous les morceaux de pain et de poisson qui restent après avoir nourri cinq mille personnes. Rien n'est perdu.

Un dernier point. Pierre essaie d'empêcher Jésus d'aller à Jérusalem parce que cela n'a aucun sens pour lui. C'est absurde d'y aller pour être tué. Le désespoir n'est pas le pessimisme, mais la terreur que plus rien n'ait de sens. Et l'espérance n'est pas l'optimisme, mais la confiance que tout ce que nous vivons, toute notre confusion et notre douleur, sera d'une manière ou d'une autre considéré comme ayant un sens. Nous avons confiance, comme le dit saint Paul : "Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu." (1 Cor 13,12).

La violence absurde détruit tout sens et tue notre âme. Lorsque saint Oscar Romero, archevêque de San Salvador, s'est rendu sur les lieux d'un massacre perpétré par l'armée salvadorienne, il a découvert le corps d'un jeune homme gisant dans un fossé : "Ce n'était qu'un enfant, au fond du fossé, le visage tourné vers le haut. On voyait les impacts de balles, les bleus laissés par les tirs, le sang figé. Ses yeux étaient ouverts, comme s'il se demandait pourquoi il était mort et ne comprenait pas" (3). Et pourtant, c'est à ce moment-là qu'il a découvert le sens de sa vie et l'appel à y renoncer. Oui, il a eu peur jusqu'au bout. Son corps mort était trempé de sueur alors qu'il regardait l'homme qui s'apprêtait à le tuer. Mais il n'était plus esclave de la peur.

J'espère qu'il n'y aura pas de violence dans ce synode ! Mais nous nous demanderons probablement souvent quel est le but de tout cela ; pourtant, si nous L'écoutons et si nous nous écoutons les uns les autres, nous finirons par comprendre le chemin à suivre. Tel est notre témoignage chrétien dans un monde qui a souvent perdu la foi dans le sens de la vie humaine. Le Macbeth de Shakespeare affirme que la vie n'est qu'un "conte fait par un idiot, plein de cris et de fureur, ne signifiant rien" (4). Mais en priant et en réfléchissant ensemble aux grandes questions auxquelles l'Église et le monde sont confrontés, nous témoignons de notre espérance dans le Seigneur qui donne un sens à chaque vie humaine.

Chaque école chrétienne est un témoignage de notre espérance en " la lumière [qui] brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée" (Jn 1,5). A Bagdad, les Dominicains ont fondé une académie dont la devise est "Ici, aucune question n'est interdite". En pleine zone de guerre, l'école témoigne de notre espérance que la stupidité de la violence n'ait pas le dernier mot. Homs, en Syrie, est une ville largement détruite par une violence insensée. Mais c'est là, au milieu des ruines, que nous avons découvert une école catholique. Le jésuite néerlandais Franz van der Lugt a refusé de partir malgré les menaces de mort. Il a été abattu alors qu'il était assis dans le jardin. Mais nous avons trouvé un jésuite égyptien âgé qui continuait à enseigner. Il préparait une autre génération d'enfants pour qu'ils puissent continuer à essayer de donner un sens à leur vie. Voilà à quoi ressemble l'espérance.

Ainsi, frères et sœurs, nous pouvons être divisés par des espérances différentes. Mais si nous écoutons le Seigneur et si nous nous écoutons les uns les autres, en cherchant à comprendre sa volonté pour l'Église et le monde, nous serons unis dans une espérance qui transcende nos désaccords et nous serons touchés par celui que saint Augustin désignait comme cette "beauté si ancienne et si nouvelle [...] Je t'ai goûté, et maintenant j'ai faim et j'ai soif de toi. Tu m'as touché, et maintenant je brûle du désir de ta paix" (5). Lors de la prochaine session, nous examinerons une autre manière dont nous pouvons être divisés, à travers notre compréhension du type de maison qu'est l'Église.

1ere méditation du p. Timothy Radcliffe

Note:

(1) Franklin D. Roosevelt

(2) Survival in Auschwitz, “The Tablet”, 21 janvier 2006

(3) Scott Wright Oscar Romero and the Communion of Saints, Orbis New York 2009, p. 37

(4) Macbeth, acte V scène V

(5) Confessions, lib. VII, lecture du Bréviaire pour sa fête

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01 octobre 2023, 18:30