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La Salle de Presse du Saint-Siège a répondu aux reproches de la famille Orlandi. La Salle de Presse du Saint-Siège a répondu aux reproches de la famille Orlandi. 

Le Saint-Siège partage le souci de la vérité de la famille Orlandi

Le promoteur de justice du Saint-Siège réaffirme sa volonté de collaborer avec la justice italienne dans l’affaire Orlandi. Sa mise au point, transmis par la Salle de Presse du Saint-Siège, intervient après de nouveaux reproches adressés au Vatican par les proches de la jeune disparue il y a quarante ans.

«Le Saint-Siège partage le désir de la famille d’arriver à la vérité concernant les faits et, dans cette optique, espère que toutes les hypothèses soient explorées au cours de l’enquête»: C’est ce qu’a affirmé le directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, ce mercredi 12 juillet, en réponse aux sollicitations de journalistes sur l’affaire Orlandi, cette adolescente, fille d’un employé du Vatican, disparue en 1983 et dont le sort continue de passionner toute l’Italie.

Cette mise au point intervient alors que le Bureau du promoteur de justice du Saint-Siège a été contacté après la diffusion sur une chaine de télévision italienne de nouvelles concernant ce cas non élucidé. Dans une émission, il a été affirmé, sur la base des documents de l’enquête (sans préciser s’il s’agissait de celle du Vatican ou de celle de la justice italienne) que la sœur d’Emanuela, Natalina, aurait été abusée par un oncle et que le motif de la disparition de la jeune fille serait à chercher de ce côté-ci. Ce qui a provoqué une vive réaction de Natalina et de son frère, Pietro Orlandi, qui ont accusé le Vatican de n’avoir aucun intérêt à chercher la vérité.

D’où le communiqué du Saint-Siège qui précise que «le 19 avril dernier, les magistrats du Vatican ont transmis confidentiellement à l’Italie, sous couvert du secret de l’instruction, les documents disponibles sur l’affaire», y compris les plus récents. La note de la Salle de Presse précise également qu’en ce qui concerne les informations qui impliquent un parent d’Emanuela (l’oncle présenté comme abuseur dans l’émission de télévision), «la correspondance en question indique précisément qu’il n’y a eu aucune violation du sceau sacramentel de la confession». Cette information, selon laquelle laquelle Natalina aurait été abusée, ayant été confiée par la principale intéressée à son confesseur qui en aurait ensuite parlé à une tierce personne.


 

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13 juillet 2023, 12:33