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Le Pape Benoît XVI juste après son élection le 19 avril 2005. Le Pape Benoît XVI juste après son élection le 19 avril 2005.  

Le monde rend hommage au Pape émérite Benoît XVI après sa disparition

Rois, présidents et chefs de gouvernement ont rendu hommage au Pape allemand décédé ce samedi 31 décembre au Vatican.

Olivier Bonnel (Avec AFP) - Cité du Vatican 

Les messages de condoléances et d'affection ont afflué du monde entier ce samedi quelques heures après l'annonce de la mort du Pape émérite. Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a salué la mémoire de Benoît XVI dans un communiqué. «Ses puissants appels à la solidarité avec les populations marginalisées partout et ses exhortations à rétrécir l'écart croissant entre riches et pauvres sont plus pertinents que jamais» a t-il souligné.

Le roi Charles III d'Angleterre, a salué «ses efforts constants pour promouvoir la paix et la bonne volonté auprès de tous les peuples, et pour renforcer les relations entre la Communauté anglicane mondiale et l'Église catholique romaine». Benoît XVI s’était rendu en 2010 en Angleterre.

Parmi les chefs d'État, le président polonais Andrzej Duda a salué la mémoire de l'ancien Pape, rappelant qu'il «fut un proche collaborateur de Saint Jean Paul II». «Tout au long de sa vie, Benoît XVI a montré la profondeur spirituelle et intellectuelle du christianisme» a souligné pour sa part le 1er ministre polonais Mateusz Morawiecki. 


L’hommage de l’Allemagne

Une disparition qui a eu un large écho en Allemagne, patrie natale du Pape défunt. Le chancelier allemand Olaf Scholz a estimé que le monde perd une «figure marquante» de l'Église catholique.

«En tant que Pape allemand, Benoît XVI était pour beaucoup, et pas seulement dans ce pays, un dirigeant de l'Église particulier», a-t-il ajouté, le qualifiant aussi de «personnalité combativ » et de «théologien intelligent».

Pour l'ex-chancelière Angela Merkel, «avec Benoît XVI, l'Église catholique, l'Allemagne et le monde perdent l'un des penseurs religieux les plus combatifs et les plus importants de notre époque» qui a également montré par sa renonciation en 2013 «que le Pape devait lui aussi faire face aux fardeaux de l'âge».

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, qui avait accueilli Benoit XVI en France en 2008 a rendu hommage à cet «immense théologien, dont la pensée et les écrits irrigueront pour longtemps la vie de l'Église». «Mes pensées vont aux catholiques de France et du monde, endeuillés par le départ de Sa Sainteté Benoît XVI, qui œuvra avec âme et intelligence pour un monde plus fraternel» a pour sa part tweeté le président Emmanuel Macron. 

«On s'en souviendra comme d'un théologien réputé, guidé par ses principes et sa foi, et dont la vie entière a été consacrée à sa dévotion envers l'Église» a réagi le président américain Joe Biden dans un communiqué.

En Italie, la présidente du Conseil Giorgia Meloni a salué en Benoît XVI «un géant de la Foi et de la Raison», ainsi qu'«un grand de l'Histoire que l'Histoire n'oubliera pas». La cheffe du gouvernement italien qui, avec les autorités allemandes, fera partie des deux délégations officielles lors des obsèques de l’ancien Pape émérite le 5 janvier.

«J'exprime mes sincères condoléances au pape François, à la hiérarchie et aux fidèles de l'Église catholique du monde entier avec la mort du pape Benoît XVI, éminent théologien, intellectuel et promoteur de valeurs universelles» a par ailleurs écrit sur Twitter le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Son homologue russe Vladimir Poutine a réagit pour sa part dans un télégramme de condoléances. «Benoît XVI était une personnalité religieuse et d'État éminente, un défenseur convaincu des valeurs traditionnelles chrétiennes» écrit le chef du Kremlin.


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31 décembre 2022, 16:59