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Une réfugiée roumaine dans la salle de balle d'un hôtel convertie en dortoir, à Suceava, en Roumanie, le 15 mars 2022. Une réfugiée roumaine dans la salle de balle d'un hôtel convertie en dortoir, à Suceava, en Roumanie, le 15 mars 2022. 

Le cardinal Sandri auprès des gréco-catholiques de Roumanie

Le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, part ce mercredi 1er juin pour la Roumanie. Lors de cette visite de 5 jours, plusieurs rencontres avec des membres de l'Église gréco-catholique roumaine sont prévues. Le cardinal sera accompagné de Mgr Miguel Maury Buendia, nonce apostolique à Bucarest.

Vatican News

Depuis le début du conflit en Ukraine fin février, la Roumanie a mis à disposition son territoire, ses installations et ses volontaires aux postes-frontières, dans les églises, les maisons, les hôtels ou les écoles, pour accueillir et porter secours à ceux qui, secoués par la catastrophe des bombardements en Ukraine, cherchaient une voie d’issue ou simplement un lieu de transit paisible pour rejoindre d'autres pays. Pour montrer à ce pays et à ses habitants l'appréciation et la gratitude du Saint-Siège, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, débute ce mercredi un voyage de cinq jours sur place, dont les détails (rencontres-discours) seront à retrouver sur le site du dicastère 

Le cardinal Leonardo Sandri part rencontrer l'Église gréco-catholique majeure archidiocésaine roumaine et ses pasteurs, en accord avec le reste de l'épiscopat roumain et les autorités du pays. Il sera accompagné sur place par Monseigneur Miguel Maury Buendia, nonce apostolique à Bucarest.

Un programme chargé

Le cardinal Sandri commencera sa visite dans la ville de Cluj, où il sera accueilli par l'Evêque de l'Eparchie de Cluj-Gherla S.E.R. Claudiu-Lucian Pop. Il y recevra une Laurea Honoris Causa en Théologie à l'Université Babeş-Bolyoi, puis célébrera la messe au monastère des sœurs de la congrégation de la Mère de Dieu. Dans le village voisin de Bob, le préfet bénira les travaux de restauration de l'église paroissiale.

Vendredi, le prélat argentin se rendra à Sighet, où il sera accueilli par l'évêque de l'éparchie de Maramureş. Ils se rendront à la frontière avec l'Ukraine et rencontreront les représentants de structures qui accueillent les réfugiés. Le cardinal Sandri apportera une aide, au nom du Pape, et passera du temps avec eux, avant la prière des Vêpres.

Samedi, à Blaj, le cardinal Sandri visitera le centre logistique de Caritas Roumanie pour l'accueil des réfugiés ukrainiens, avant une rencontre privée avec l'archevêque majeur S.B. le cardinal Mureşan. Il participera à l'ouverture solennelle de la session du Synode de l'Église gréco-catholique roumaine. 

Dimanche, la Divine Liturgie Solennelle sera célébrée à l'occasion du troisième anniversaire de la visite apostolique du Pape et se rendra dans l'après-midi dans le quartier rom de Barbu Lautaru pour un temps de prière dans une nouvelle église. Ce sera la dernière étape de son voyage. 

La proximité du Saint-Siège et du Pape

Après l’aumônier du Pape, le préfet du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral ou encore, en mai, le Secrétaire pour les Relations avec les États, c’est au tour du cardinal Sandri d’aller sur le terrain pour exprimer la proximité du Saint-Père qui tente une aide à 360 degrés: avec un soutien logistique, humanitaire, des appels à la prière ou une proposition de médiation diplomatique pour trouver une solution à la guerre en Ukraine, «une folie» comme François ne cesse de le répéter.

400 000 réfugiés début mars

La situation en Roumanie a été marquée dès le début par l'accueil, et les chiffres ont été immédiatement élevés Étant donné sa position stratégique dans la géographie du conflit, la Roumanie, dès les premières heures du conflit en Ukraine a accueilli un flux incessant d’Ukrainien, à l’instar de trois autres pays membres de l’Union européenne, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie. Début mars, on comptait déjà près de 400 000 réfugiés en Roumanie, avec des pics allant jusqu'à 18 000 arrivées par jour, par trois points de passage. Beaucoup ont poursuivi leur route vers d'autres destinations, mais pour ceux qui sont restés, de nombreuses possibilités se sont ouvertes à eux. Ils peuvent demander l'asile, bénéficier d'un hébergement dans les centres de l'Inspection générale de l'immigration ainsi que d'une assistance matérielle, financière, médicale, psychologique et juridique spécialisée. Comme l'accès au soin, les réfugiés ont accès au marché du travail. Leurs enfants sont accueillis dans les écoles. Tous peuvent participer à des activités d'intégration culturelle.

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01 juin 2022, 15:32