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Le Saint-Siège plaide pour des systèmes alimentaires durables

Lors de la 36ème session de la conférence régionale pour l'Asie et le Pacifique, le repésentant du Saint-Siège auprès de la FAO a rappelé l'importance de combattre la faim dans le contexte de l'après-pandémie et de miser sur les jeunes générations pour lutter contre les causes structurelles de la malnutrition.

Olivier Bonnel-Cité du Vatican

La 3ème session de la Conférenece régionale de la FAO pour l'Asie et le Pacifique s'est achevée ce vendredi 11 mars après quatre jours de travaux à Dacca, la capitale du Bangladesh. Un évènement en partie organisé en ligne en raison des contraintes sanitaires encore en vigueur. Une conférence qui a été l'occasion de mettre en avant des exemples de partenariats, d’innovations et de technologies numériques permettant d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition dans l’ensemble de la région et de réfléchir aux questions urgentes notamment l'incidence de la pandémie de Covid 19 sur la malnutrition.

L'observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'aimentation, Mgr Fernando Chica Arellano a adressé une déclaration dans laquelle il a expliqueé que l'Asie-Pacifique tenait «très à cœur au Pape François qui l’a évoquée à plusieurs reprises». «Le Saint-Siège exprime sa préoccupation face aux nombreuses crises qui affectent la région, ainsi que le monde entier et qui ont un impact sur l'augmentation multidimensionnelle de la pauvreté et des migrations»  a expliqué le diplomate, soulignant la nécessité d'une transformaion «efficace et constante des systèmes alimentaires, qui place la personne humaine au centre». 

L'importance de mobiliser les jeunes

Mgr Chica a souligné l'importance de mettre en valeur «de nouveaux modèles de progrès», ciatnt l'encyclique Laudato Si' dans laquelle le Pape François souligne l'importance de «redéfinir le progrès. Un développement technologique et économique qui ne laisse pas un monde meilleur et une qualité de vie intégralement supérieure ne peut pas être considéré comme un progrès» (LS, 194).

Pour cela, le Saint-Siège compte sur l'implication des jeunes dans la transformation des systèmes alimentaires, des jeunes « qui cultivent leur créativité et leur énergie pour faire face aux causes structurelles de la crise alimentaire actuelle». Car selon Mgr Chica, c'est vers les jeunes générations qu'il faut se tourner «si nous voulons donner vie à une réalité féconde, caractérisée par la solidarité, le bien-être, la paix et l’établissement de  systèmes alimentaires réellement durables».

L'avenir des jeunes a t-il souligné mérite mieux qu'un présent «dévoré par la cupidité ou la recherche compulsive du profit», mais nécessite au contraire «une volonté politique forte pour que le bien commun soit reconnu comme la voie à suivre et pour que la solidarité constitue le langage universel, ce afin que notre planète devienne ce jardin que Dieu a pensé pour l’humanité lorsqu’il a créé ce monde» a conclu le diplomate. 

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11 mars 2022, 14:50