Recherche

La queue d'une baleine à la surface de l'Océan Pacifique au large du Panama, le 13 juillet 2019. La queue d'une baleine à la surface de l'Océan Pacifique au large du Panama, le 13 juillet 2019. 

Le Saint-Siège invite à un soin responsable des océans

Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, a participé à la 25e session de l’Assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins, organisée en Jamaïque.

Une perspective de «soin et responsabilité» pour les océans, et non de simple usage et exploitation : c’est ce sur quoi a insisté Mgr Auza lors de l’assemblée organisée au siège de cette organisation, à Kingstown, en Jamaïque. Les océans constituent en effet un «patrimoine commun de l’humanité», un «don qui nous a été confié» pour une gestion éthique. Une approche qui viserait uniquement à garantir «des droits et bénéfices économiques sans imposer pleinement les obligations relatives» ne garantirait «ni la soutenabilité, ni la conservation de nos océans et des ressources marines, ni en conséquence un bénéfice économique durable».

L’objectif est d’en arriver à «une approche équilibrée» entre les «bénéfices économiques que nous tirons des ressources océaniques» et «la conservation et la soutenabilité de nos océans». «Pendant que les bénéfices économiques contribuent à créer le bien-être des États et de leur population, en fournissant alimentation, logement et moyens de subsistance, les obligations de sauvegarder la santé des océans ne devraient pas être simplement reléguées à une importance secondaire», a averti Mgr Auza.

Une meilleure harmonie entre enjeux scientifiques et économiques

Toute approche concernant l’exploitation des ressources marines devrait tenir compte des données de la recherche scientifique sur la situation des océans. Une «meilleure harmonie» entre les informations scientifiques et les activités commerciales relatives aux océans est indispensable pour trouver un processus de décision équilibré et éviter les conflits d’intérêts.

La délégation du Saint-Siège a donc salué l’engagement de l’Autorité internationale des fonds marins, en collaboration avec des organisations et institutions scientifiques, afin «d’améliorer l’évaluation de la biodiversité et la cartographie des fonds marins». Mgr Auza invite à continuer à affronter «avec sagesse» les défis toujours plus essentiels pour la réglementation des activités humaines dans les océans et dans les mers.

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

27 juillet 2019, 16:55