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Angélus : prendre soin des malades, mission intégrante de l’Église

Revenant sur la guérison de la belle-mère de Simon-Pierre, le Pape François a rappelé lors de l'angélus place Saint-Pierre, la nécessité de prendre soin des personnes souffrantes et comment Jésus nous a montré la voie : en se penchant vers le malade, lui tendant la main et le soulevant.

Xavier Sartre – Cité du Vatican

Après une interruption de plus d’un mois et demi, le Pape est de nouveau réapparu ce dimanche à la fenêtre du palais apostolique, place Saint-Pierre. Depuis le 20 décembre, les angélus avaient été récités dans la bibliothèque du palais en raison des mesures sanitaires italiennes contre la covid-19. Elles ont été allégées ces derniers jours, ce qui permet aux fidèles de retrouver un contact visuel avec le Saint-Père.

La pandémie, il en a d’ailleurs été question dans la catéchèse de l’Évangile de ce 5e dimanche du temps ordinaire. Elle rend «particulièrement actuel» le message délivré par Jésus quand il guérit la belle-mère de Simon-Pierre. Le comportement et le geste de Jésus sont «emblématiques» explique François : «il y a tant de douceur dans ce simple geste qui apparait presque naturel». «Jésus s’approche, la saisit par la main et la fit lever» raconte l’Évangile de Marc. Et la belle-mère, à peine guérie, pense immédiatement aux autres et non à elle-même, «signe d’une vraie “santé”», souligne le Pape.

L’Église dans les pas de Jésus

Dans cet épisode, «Jésus montre sa prédilection pour les personnes souffrantes dans le corps et dans l’âme : c’est la prédilection du Père qu’Il incarne et manifeste par ses œuvres et ses paroles», poursuit le Saint-Père. Et Jésus a voulu que ses disciples ne se contentent pas d’être témoins mais agissent. «Il leur a donné le pouvoir de guérir les malades et de chasser les démons».

Et cette faculté s’est transmise dans l’Église. «Prendre soin des malades de toute sorte n’est pas pour l’Église une “activité optionnelle”, quelque chose d’accessoire ; non, cela fait partie intégrante de la mission de l’Église», précise le Pape. Et la Journée mondiale du malade, célébrée le 11 février et instituée par saint Jean-Paul II nous le rappelle. Face à notre condition humaine, «si grande dans la dignité et en même temps si fragile», Jésus a répondu à la souffrance, non pas en donnant une explication, «mais par une présence d’amour qui s’incline, qui se penche, qui prend par la main et relève».

Jésus n’agit pas de la hauteur de sa position, «pas à distance», mais bien «par sa proximité, par la tendresse, par la compassion», explique François. Et «cette compassion plonge ses racines dans la relation intime avec le Père», Jésus priant avant et après avoir guéri.

Retour des fidèles place Saint-Pierre

À l’issue de ses saluts, le Pape a exprimé sa joie de revoir les fidèles présents physiquement place Saint-Pierre. «Je suis content de vous voir de nouveau», s’est-il exclamé, saluant particulièrement les «habitués», comme ces sœurs espagnoles qui viennent toujours, quel que soit le temps, ou les jeunes de l’Immaculée.

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07 février 2021, 12:12