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Fleurs déposées devant l'immeuble où deux Suédois ont été assassinés par un homme se revendiquant de l'État islamique Fleurs déposées devant l'immeuble où deux Suédois ont été assassinés par un homme se revendiquant de l'État islamique 

Attentat de Bruxelles: les évêques belges appellent à être des artisans de paix

Au lendemain de la mort de deux personnes tuées lundi 16 octobre à Bruxelles par un homme se revendiquant de l’organisation de l’État islamique, la Conférence des évêques de Belgique appelle à ne pas céder à la division et à la violence. Les évêques exhortent à être des bâtisseurs de ponts.

«Une fois de plus, nous sommes secoués par un attentat dans notre pays. Nos prières et nos pensées vont aux victimes innocentes et à leurs familles»: les évêques de Belgique ont réagi dans un communiqué publié ce mardi 17 octobre à l’attaque survenue lundi soir à Bruxelles, près de la place de la Sainctelette, à quelques heures à peine du coup d’envoi du match de football opposant la Belgique à la Suède.

«Aucune insulte, aucune agression, même si elle nous touche profondément, ne peut être jugulée par la violence», écrivent les évêques belges. Deux ressortissants suédois, qui devaient se rendre au stade Roi-Baudoin, ont été abattus par arme à feux, et un chauffeur de taxi blessé, par un Tunisien de 45 ans, séjournant illégalement en Belgique après le rejet de sa demande d’asile en 2020 et visé par un ordre de quitter le territoire qui n’a jamais été exécuté.

Dans une vidéo revendiquant son acte, l’auteur de l’attaque qui a été abattu par la police mardi matin dans un café de la capitale belge, semble motiver son acte contre des Suédois par les autodafés de corans qui ont eu lieu en Suède ces derniers mois.

Face au traumatisme provoqué par «ce lâche attentat» comme l’a qualifié le Premier ministre belge Alexander De Croo, et perpétué par «un loup solitaire» se réclamant de l’organisation de l’État islamique, les évêques reconnaissent qu’«une société sans sécurité est impossible. Mais une société sans fraternité et sans solidarité est tout aussi impossible». D’où cet appel à ne pas céder «à ceux qui veulent nous diviser et nous opposer». «Ne nous retranchons pas derrière les hauts murs de notre bon droit, effrayés et traqués, le dos tourné à l’autre», invitent-ils. «Aussi naïf que cela puisse paraître, nous avons grand besoin de bâtisseurs de ponts. C’est vrai au niveau des pays et des peuples. C’est tout aussi vrai à l’intérieur de nos propres cercles. Soyons plus que jamais des artisans de paix» exhortent-ils enfin.

 

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18 octobre 2023, 08:13