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une image obtenue de la télévision d'état iranienne Irinn le 7 janvier 2023 montre Mohammad Medhi Karami et Seyyed Mohammad hosseni qui ont été exécutés pour avoir tué un membre de l'armée iranienne. une image obtenue de la télévision d'état iranienne Irinn le 7 janvier 2023 montre Mohammad Medhi Karami et Seyyed Mohammad hosseni qui ont été exécutés pour avoir tué un membre de l'armée iranienne.  

Deux hommes exécutés en Iran suite aux manifestations

Deux hommes accusés d’avoir tué un paramilitaire lors des manifestations déclenchées par la mort en détention de la jeune irano-kurde Masha Amini, ont été exécutés ce samedi 7 janvier en Iran, a annoncé la justice iranienne. Ils avaient été condamnés à mort par le tribunal de première instance le 4 décembre dernier.

Avec Agences

«Mohammad Mehdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini les principaux auteurs du crime qui a conduit au martyre de Rouhollah Ajamian, ont été pendus ce matin» a indiqué ce 07 janvier l'agence de l'autorité judiciaire Mizan Online. Ces jeunes âgés respectivement de 22 et 39 ans ont été reconnus coupables d’avoir tué un membre des bassidji, les milices islamiques liées aux gardiens de la révolution, l’armée idéologique d’Iran, le 3 novembre à Karaj, à l'ouest de Téhéran.

Ces récentes pendaisons portent à quatre le nombre d’exécutions en lien avec les manifestations qui ont éclaté à la suite de la mort de la jeune Masha Amini. Depuis le début du mouvement de protestations en Iran, en mi-septembre, la justice a condamné quatorze personnes selon l’Agence France Presse (AFP).

Des ONG avaient appelé Téhéran à renoncer à cette décision, ainsi que le père de Mohammed Medhi, Mashallah Karami qui, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, demandait aux  autorités iraniennes d’annuler la peine de mort contre son fils. L’avocat de la famille n’avait pas pu avoir accès au dossier de Mohammed Medhi, a affirmé Karami.


Face à cette crise que traverse l'Iran, le guide iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a nommé samedi 7 janvier un nouveau chef de la police nationale le général Ahmad-Reza Radan, remplaçant ainsi le général Hossein Ashtari, en poste depuis 2015. Cette nomination intervient alors que 14 000 personnes ont été victimes d’arrestations, depuis mi-septembre d’après l’ONU. Parmi les victimes figurent des journalistes, des militants, des personnalités u cinéma et des sportifs. Un journaliste iranien, révèle un quotidien réformateur, a par ailleurs été arrêté après avoir mené des entretiens avec des familles de prisonniers condamnés à mort.


 

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07 janvier 2023, 13:40