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Assaut des partisans de Jair Bolsonaro au palais présidentiel de Brasilia Assaut des partisans de Jair Bolsonaro au palais présidentiel de Brasilia  (ANSA)

Les évêques du Brésil condamnent les violences à Brasilia

La Conférence nationale des évêques du Brésil a réagi à l’assaut des partisans de Jair Bolsonaro ce dimanche contre les bâtiments du pouvoir à Brasilia. Les évêques ont dénoncé «les graves et violents événements» qualifiés de «antidémocratiques» qui ont été condamnés à travers le monde entier.

«Des actes antidémocratiques et de vandalisme» ayant conduit à l’invasion et à la destruction de bâtiments publics «qui représentent symboliquement l’État brésilien» à Brasilia ce dimanche 8 janvier: c’est ainsi que la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) a qualifié l’attaque par des milliers de partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro des bureaux de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême.

Les images de la foule envahissant le centre du pouvoir fédéral rappellent celles de l’assaut du Capitole à Washington le 6 janvier 2021. Pendant plusieurs heures, le chaos a régné. Les bâtiments ont été investis et saccagés, avant que la police, à l’aide de canons à eau et de gaz lacrymogènes ne rétablissent l’ordre.

Les manifestants refusent de reconnaître la victoire de Lula da Silva à la présidentielle et ont appelé à une «intervention militaire» pour chasser celui qui dirige le Brésil depuis son investiture le 1er janvier dernier. Plus de 300 personnes ont été interpellées et une enquête a été lancée. Les premières sanctions ont également été prises par la Cour suprême.

Face à ce déchainement de violences et à ce qui est considéré par beaucoup au Brésil comme à l’étranger comme une tentative de coup d’État, les évêques brésiliens appellent à «la sérénité, à la paix et à la cessation immédiate des attaques criminelles contre l’État de droit démocratique». «Ces attaques doivent être immédiatement endiguées et leurs organisateurs et participants tenus pour responsables avec la rigueur de la loi. Les citoyens et la démocratie doivent être protégés», indique le message de la CNBB.

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09 janvier 2023, 13:08