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Manama, la capitale du Bahreïn. Manama, la capitale du Bahreïn.  Les dossiers de Radio Vatican

Le Bahreïn, laboratoire économique et carrefour d’influences

Son économie repose désormais moins sur le pétrole que sur la finance, ses décisions politiques sont en grande partie influencées par l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis: le Bahreïn est un îlot singulier dans le golfe, scruté de près par ses voisins. Décryptage avec Philippe Pétriat, enseignant et chercheur spécialiste du monde arabe.

Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

Le Bahreïn, où le Pape François a commencé jeudi son 39e voyage apostolique, est un petit État de la péninsule arabique composé d'une trentaine d'îles. Depuis l’Antiquité, Bahreïn est une étape importante sur les routes commerciales du Golfe persique, entre l’Iran, l’Arabie Saoudite et la péninsule du Qatar. À la fin des années 1800, le pays devient un protectorat britannique, et retrouve son indépendance en 1971. Depuis, Bahreïn est une monarchie, dirigée depuis 1999 par le roi Hamad Al Khalifa. Pays majoritairement chiite, il est pourtant gouverné par une majorité sunnite. Ce qui ne va pas sans tensions, qui se sont particulièrement faites ressentir lors des printemps arabes en 2011.


Paradis pétrolifère, le Bahreïn a pourtant dû opérer un virage au moment de l’épuisement de ses réserves, dans les années 1990, et cette «reconversion» inspire désormais ceux qui affrontent le même défi.

C’est ce que nous explique Philippe Pétriat, enseignant à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, chercheur associé au Cefrepa–Centre français de recherche sur la péninsule arabique. Il évoque d’abord des traits distinctifs du Royaume de Bahreïn.

Entretien avec Philippe Pétriat

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04 novembre 2022, 11:00