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Une BD au service des énergies renouvelables

Alors que le monde se retrouve à Charm el Cheikh pour la COP27 pour tenter de limiter le changement climatique, une bande dessinée pour enfants, Les Mondes d’Arvern, promeut les énergies renouvelables et une vision écologique de notre société dans la droite ligne de Laudato si’.

Xavier Sartre – Cité du Vatican

Une bête noire ravage les ressources d’Arven, poussant les autorités de cette contrée imaginaire à trouver un champion pour en sauver les habitants. C’est la trame d’un jeu inventé par une jeune fille vivant à Chaudes-Aigues, en Auvergne, dans le centre de la France, elle-même personnage principal d’une bande dessinée qui oscille entre aventure, fantastique et manuel d’écologie: Les mondes d’Arven, des scénaristes Yvon Bertorello, Serge Scotto, Éric Stoffel, du dessinateur Cédric Fernandez et de la coloriste Amélie Vidal, publié chez Dargaud.

Au-delà des aventures des héros, ce premier volume est l’occasion de montrer comment une cité vit en osmose avec son environnement et d’expliquer ce qu’est l’écologie. «C’est quand les activités humaine s’inscrivent naturellement dans le grand cycle de la vie» explique l’héroïne de la BD. Alors que la planète se retrouve à Charm-el-Cheikh pour la COP27, voilà un message en droite ligne avec l’encyclique du Pape François Laudato si’.

«On voulait forcer les traits de notre monde actuel qui va vers une catastrophe», explique Cédric Fernandez, le dessinateur. «La bête noire représente tout ce qui est pétrole, énergies carbonées» poursuit-il. Le lecteur découvre ainsi l’Auvergne, ses sources d’eaux chaudes, ses sites d’intérêts comme Vulcania, centre dédié aux volcans et à la géothermie, abondamment présentée et expliquée au fil des pages. «On se doit d’être fidèle à ces environnements pour gagner en crédibilité» précise le dessinateur.

Loin d’être catastrophiste, l’album se veut porteur d’espoir. «On se positionne dans tout ce qui est recherche d’énergies renouvelables, suppression ou limitation du CO2 pour garder espoir, sinon, si on commence tous à baisser les bras, c’est fini» confirme Cédric Fernandez. Et pour transmettre ce message aux plus jeunes, la bande dessinée reste sans doute un des moyens les plus adaptés.  

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16 novembre 2022, 13:02