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File d'attente devant les stations service de Beyrouth au Liban. File d'attente devant les stations service de Beyrouth au Liban.  

Le Pape, dernière espérance des Libanais en souffrance

La situation tragique du Liban est au cœur d’une journée de prière et de réflexion jeudi 1er juillet. Elle est convoquée par le Pape François qui réunit les principaux chefs des Églises chrétiennes du pays levantin au Vatican. Trois personnalités et acteurs de terrain témoignent de cette initiative spirituelle. Regards croisés.

Le Pape François, et avec lui le Saint-Siège, met le Liban au centre de la prière et de l’attention de l’Église universelle. Terrassé par une crise sans précédent dans son histoire centenaire, le pays du Cèdre se débat dans les affres de l’hyperinflation et du chômage qui ont jeté une grande partie de sa population dans la pauvreté et le désespoir. Pénuries de vivres et de médicaments, coupures dantesques d’électricité -21 heures par jour-, et hausse des prix des carburants sont désormais le lot quotidien des Libanais, alimentant une colère de plus en plus tangible et expressive.

À ce chaos infernal -symbolisé par la double explosion du port de Beyrout en août 2020- se superpose une paralysie institutionnelle et politique qui empêche la formation d’un gouvernement solide et capable de trouver des réponses adéquates aux défis colossaux d’un pays au bord de l’abime.

Ayant démontré à de nombreuses reprises sa compassion et son inquiétude pour le Liban, le Pape François réunit donc autour de lui ce jeudi les chefs des principales Églises chrétiennes du pays, catholiques, orthodoxes et protestantes. Intitulée “Le Seigneur Dieu a des projets de paix. Ensemble pour le Liban”, cette journée sera donc l’occasion de prier pour le Liban mais aussi de réfléchir aux moyens de préserver son identité et sa vocation, plus que jamais menacées.

Nous vous proposons les regards de trois acteurs de terrain:Vincent Gelot, chef de projet pour le Liban et la Syrie à l’Œuvre d’Orient, Nayla Tabbarah, théologienne musulmane, docteure en sciences des religions de l’École pratique des Hautes Étude à Paris et de l’université Saint-Joseph de Beyrouth et Fadi Daou, prêtre maronite, professeur de théologie et directeur de la fondation Adyan.

Ils évoquent la situation présente du Liban, partagent ce qu’ils attendent de cette journée et leurs espoirs quant aux possibles solutions:

Entretien avec Vincent Gelot
Regards croisés de Nayla Tabbarah et de Fadi Daou

 

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30 juin 2021, 11:52