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Le 1er mai, les funérailles d'un soldat égyptien, Alaa Emad, dans la province de Minya, tué par l'EI le 30 avril. Le 1er mai, les funérailles d'un soldat égyptien, Alaa Emad, dans la province de Minya, tué par l'EI le 30 avril.  

Nouvelle opération de l'armée égyptienne dans le Sinaï contre l'organisation de l'Etat Islamique

Les forces de sécurité égyptiennes annoncent ce dimanche avoir tué 18 jihadistes présumés dans la péninsule du Sinaï, deux jours après une attaque meurtrière contre l'armée, revendiquée par le groupe Etat islamique. L’Eglise d’Egypte avait au préalable condamné l’attaque des terroristes.

Marine Henriot, avec agences - Cité du Vatican

Treize armes automatiques, deux ceintures d'explosifs et trois engins explosifs ont été retrouvés dans la maison dans laquelle se terraient les terroristes, a indiqué le ministère de l’Intérieur égyptien. Une maison à Bir al-Abd, dans la province du Nord-Sinaï. 

Cette opération intervient deux jours après une attaque revendiquée par l'organisation de l’Etat Islamique, contre un véhicule de l'armée égyptienne dans la même ville. 10 militaires avaient été «tués ou blessés», selon les autorités militaires qui n'ont donné davantage de précisions sur le bilan. Le lendemain de l'attaque, l'armée avait déjà annoncé avoir tué deux jihadistes présumés «très dangereux» dans le Sinaï, péninsule en proie à une insurrection.

Le message du patriarche Anna Ibrahim Ishaq 

L'Église catholique en Égypte, par la voix du patriarche Anna Ibrahim Ishaq, a condamné l'attaque terroriste qui a eu lieu le 30 avril dernier.

Dans la note du président du Conseil des patriarches et évêques catholiques égyptiens, il est question du «martyre et des blessures» de huit soldats, d'un sous-officier et d'un officier tués. L'Église d’Egypte exprime sa «pleine solidarité» avec les institutions «face à ce terrorisme malfaisant» et présente «ses sincères condoléances aux familles des martyrs» qui sont morts dans l'exercice de leur «devoir». «Ce geste, conclut le message, est en contradiction avec toutes les lois, valeurs et normes religieuses et humaines». 

L'armée a lancé en février 2018 une vaste opération «antiterroriste» dans la région mais aussi dans certaines parties du désert occidental, entre la vallée du Nil et la frontière avec la Libye. Depuis son lancement, plus de 925 jihadistes présumés et des dizaines de membres des forces de sécurité ont été tués, selon les chiffres officiels.

Aucun bilan vérifié de source indépendante n'est cependant disponible et la région est largement interdite aux journalistes.

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03 mai 2020, 16:15