Côte d’Ivoire: les fidèles appelés à être des témoins du Christ ressuscité

Vatican News avec Marcel Ariston Blé, Abidjan

Parés de leurs plus beaux vêtements, les fidèles ivoiriens, comme partout ailleurs dans le monde, ont célébré dans une grande ferveur la fête de Pâques. Présidant à cette occasion la messe en la paroisse Saint-Albert-le-Grand de Dimbékaha, dans le diocèse de Katiola, Mgr Honoré Beugré Dakpa, ordinaire du lieu, a invité les fidèles, dans son homélie, «à marcher désormais sur les pas du Ressuscité, car il est venu, il a souffert, il est mort et ressuscité pour détruire cette réalité qu’on appelle le "péché", qui nous détourne de Dieu». De ce fait, il les a exhortés «à rester attachés au Ressuscité parce que la Résurrection nous plonge dans les réalités d’en-haut».

S’ouvrir à la nouveauté qu’apporte le Ressuscité

Dans le diocèse de Daloa, Mgr Marcellin Yao a exhorté les fidèles, pour sa part, «à sortir de leurs tombeaux afin d’embrasser une vie plus abondante en Jésus Ressuscité». Dans la joie de la solennité pascale, le prélat a souligné en ces termes le rôle important que doivent jouer les chrétiens aussi bien dans l’Église que dans la société: «soyez tous des témoins du Ressuscité, enfants, jeunes, adultes, hommes et femmes; n’ayez pas peur; allez porter la Bonne Nouvelle autour de vous».  

Cette invitation, Mgr Bruno Essoh Yedoh, évêque de Bondoukou, l’a réitérée à ses fidèles au cours de la messe de la vigile pascale qu’il a présidée dans la cathédrale Sainte Odile. En outre, il les a invités à garder la foi en Dieu, déclarant que «celui qui ne croira pas et s’attachera à ses fétiches, celui-là sera condamné, car le vrai bonheur ne se trouve qu’en Dieu seul».

Enfin, dans l’archidiocèse de Korhogo, Mgr Ignace Bessi Dogbo a invité les milliers de fidèles réunis dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, «à s’ouvrir à la nouveauté, en souhaitant que l’élan de réconciliation dans le pays s’enracine dans les cœurs des ivoiriens par l’accueil de l’autre ainsi que par la promotion de l’amour et de la vérité». Car, a poursuivi l'archevêque, le gage d’une réconciliation réussie, «c’est le cœur pur qui voit le Ressuscité et reconnait le frère ou la sœur en lui, loin de tous les calculs d’intérêts politiques».