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Messe de clôture du congrès sur «le pacte éducatif africain dans l’esprit du Pape François»  présidée par le cardinal Ambongo. Messe de clôture du congrès sur «le pacte éducatif africain dans l’esprit du Pape François» présidée par le cardinal Ambongo. 

Le cardinal Ambongo exhorte les États africains à s’investir davantage dans l’éducation

Le Congrès sur la restitution du «pacte éducatif africain dans l’esprit du Pape François» s’est refermé dimanche 10 décembre avec une messe à la paroisse Sainte-Famille d’Abidjan. Présidant la messe de clôture, le cardinal Fridolin Ambongo, président du SCEAM, a exhorté les États africains à s’investir davantage dans l’éducation et les acteurs de l’éducation en Afrique, à travailler dans la synodalité pour «frayer dans le désert de ces temps, un chemin d’avenir pour la jeunesse africaine».

Vatican News avec Marcel Ariston Blé (Abidjan – Côte d’Ivoire)

Après trois jours de travaux à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest - Unité universitaire d’Abidjan - «le Congrès africain sur la restitution du Pacte Éducatif Africain selon l’esprit du Pape François» s’est refermé dimanche 10 décembre par une messe en l’église paroissiale Sainte Famille de la Riviera 2 dans l’archidiocèse d’Abidjan.

«Malgré les mauvaises nouvelles qui nous viennent de bien des régions d’Afrique, nous avons la ferme conviction que Dieu est à l’œuvre sur notre continent, l’Afrique ne peut pas devenir un continent de désespérance» a d’emblée affirmé le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa en République démocratique du Congo, dans son homélie, lors de la clôture de ce congrès qu’il a présidée.

Rêvant d’une «Afrique nouvelle», le président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) a appelé les États africains, à «s’investir davantage dans l’éducation de nos jeunes, qui non seulement, constituent le futur de nos sociétés mais déjà leurs présents».

Une alliance éducative dans la synodalité

Face aux différents maux qui secouent l’Afrique au nombre desquels: «la corruption, des conflits, la mauvaise gouvernance hypothéquant malheureusement l’avenir de sa jeunesse», le cardinal congolais a proposé «une alliance éducative pour relever ensemble les défis nouveaux de nos sociétés africaines». «Avec nos familles, nos communautés ecclésiales de base, nos groupes, des associations et les mouvements chrétiens nous devons apprendre à travailler dans l’esprit de synodalité, en synergie», car dit-il «c’est en tant que communauté éducative que nous pouvons frayer dans le désert de ces temps un chemin d’avenir pour notre jeunesse africaine».
Pour y parvenir, a poursuivi le cardinal Ambongo, «il faudra nous engager à élever toutes vallées et à abaisser toutes montagnes et collines que nous rencontrerons sur des chantiers exigeants de l’éducation». Aussi, «nous devons aplanir tous les obstacles qui menacent l’éducation, l’avenir de nos enfants», a exhorté le président du SCEAM.

Un travail de restitution et d’appropriation

Durant trois jours, les acteurs de l’éducation catholique venus des Conférences épiscopales nationales et des Conférences des supérieurs majeurs nationales d’Afrique, ainsi que d’autres acteurs du Nord, réunis à Abidjan à l’initiative de la Fondation internationale Religions et Sociétés et ses partenaires, ont réfléchi sur la mise en pratique du Pacte éducatif africain.
Au sortir des travaux de ce congrès de restitution, les participants -de l’avis du professeur Jean-Paul Niyigena, secrétaire général de la dite Fondation et consulteur au dicastère pour la Culture et l’Éducation- sont plus que déterminés à œuvrer ensemble pour le renforcement et le renouvellement de la contribution de l’Église catholique dans le domaine de l’Éducation, pour aider l’Afrique à se relever face aux différents maux qui la secouent.

 

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12 décembre 2023, 14:51