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Brésil: journée de prière pour garder l’espérance face à la pandémie

L’épiscopat brésilien propose aux fidèles une journée de prière pour garder vive la flamme de l’espérance. Elle a lieu ce 2 février, en la fête de la Présentation de Jésus au temple, lorsque l’Enfant Jésus est reconnu par Siméon et Anne comme la «lumière des nations».

«Avec cette journée de prière, explique Mgr Joel Portella Amado, secrétaire général de la conférence épiscopale, nous voulons demander à Dieu de nourrir notre espérance et notre courage pour rester fermes face à la pandémie». Comme geste concret de communion et de participation, les fidèles peuvent garder allumée une bougie toute la journée dans un endroit visible et abrité. «Même petite, cette lumière rayonnera vers d’autres personnes en quête d’espérance», explique Mgr Portella. Ceux qui le souhaitent peuvent poster une photo de leur bougie sur les réseaux sociaux, et y apposer le mot-dièse: “#LuzdaEsperança” (Lumière d’Espérance)

Le programme de la journée commencera à 9 heures par une messe au sanctuaire de Notre-Dame de la Miséricorde de Belo Horizonte, capitale de l'État du Minas Gerais, l'un des plus touchés par la pandémie, et elle sera présidée par l'archevêque de la ville, Mgr Walmor Oliveira de Azevedo, président de la conférence épiscopale. À 17 heures, se tiendra un événement en direct au cours duquel plusieurs intervenants –dont un religieux, un couple et une laïque engagée dans la pastorale des sourds et malentendants- partageront leurs réflexions sur l’espérance.

Suivra, à 19 heures, la récitation du chapelet depuis le sanctuaire national d'Aparecida, dans l'État de São Paulo. A 21 heures, les complies seront priées au siège de la CNBB (conférence épiscopale) à Brasilia par Mgr Joel Portella Amado en compagnie de quelques invités. Tous ces événements seront diffusés sur les réseaux sociaux. 

Le Brésil est l'un des pays les endeuillés par la pandémie actuelle. Il déplore plus de 215 000 décès sur une population de 200 millions d'habitants. La situation est particulièrement critique à Manaus, capitale de l'État de l'Amazonas, où la propagation incontrôlée du virus met les centres de santé à rude épreuve. Les hôpitaux manquant de tout, des dizaines de malades y sont morts par manque d'oxygène. Aussi, les autorités ont-elles commencé à évacuer plusieurs patients vers d'autres régions.


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31 janvier 2021, 15:31