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Cérémonie d'ouverture des JMJ, en présence du Pape François, le 24 janvier 2019 à Panama. En arrière-plan, une représentation de Santa Maria la Antigua Cérémonie d'ouverture des JMJ, en présence du Pape François, le 24 janvier 2019 à Panama. En arrière-plan, une représentation de Santa Maria la Antigua 

Le Panama consacré à Santa Maria la Antigua, patronne du pays

Le dernier pays à avoir accueilli les JMJ, fin janvier 2019, a été consacré ce 27 mars à la Vierge Marie par Mgr José Ulloa Mendieta, archevêque de Panama. Celui-ci a montré dans son homélie que l’épreuve du coronavirus constitue un véritable «chemin de rééducation humaine et spirituelle», qui pourrait marquer un «tournant positif».

Science et foi sont nos meilleures alliées dans la lutte contre la pandémie de coronavirus: c’est ce qu’a souligné Mgr José Ulloa Mendieta au cours de la messe qu’il célébrait ce 27 mars à Panama. Une cérémonie à huis clos, mais retransmise par les médias locaux pour permettre aux fidèles de la suivre.

Afin d’arrêter la pandémie dont souffre l'humanité, en plus de tous les efforts et du dévouement des scientifiques, les hommes de foi disposent d'une ressource, a déclaré l’archevêque de Panama: la «prière».

Prière et changement de mentalité

«En tant que croyants, a-t-il exhorté, face à cette pandémie, répondons avec l'université de la prière, de la compassion et de la tendresse, pour rester unis et faire sentir notre proximité avec les personnes les plus seules et les plus éprouvées». «La prière est la clé qui ouvre nos cœurs et nos âmes à l'Esprit Saint. En priant, nous permettons à Dieu d'agir dans notre âme, d'adapter notre être à sa volonté», de «voir le monde avec ses yeux» et de devenir ainsi «plus semblable au Christ», a rappelé Mgr Ulloa Mendieta.

Mais la propagation du Covid-19 est aussi l’occasion «de changer notre mentalité, c'est un défi qui ouvre l'horizon humain pour penser les choses différemment, a poursuivi le prélat panaméen. Il appartient donc à l'homme «d'y faire face en communauté, dans la solidarité et avec une responsabilité créative», sur «un chemin de rééducation humaine et spirituelle». Le coronavirus «nous a fait comprendre que tous les êtres humains sont égaux, quelle que soit leur ethnie, leur classe sociale, leur idéologie politique, leurs croyances. Le virus peut infecter tout le monde». D'où l'invitation de Mgr Ulloa Mendieta à un changement positif, à devenir «plus humain, solidaire, respectueux de la nature, au service des autres», en inventant un nouveau mode de vie dans lequel «Dieu n'est pas un étranger».

S’engager dans un esprit de solidarité

Cette pandémie, a poursuivi l’archevêque, pourrait «donner un tournant positif à l'histoire du pays, pour une conversion profonde de ce que signifie être un citoyen, de ce service dans l'arène politique, dans les communautés de foi, dans le monde économique, dans tant d'aspects de la vie humaine». L'objectif doit toujours être de «prendre des décisions pour le bien de tous», en se gardant de «l'indifférence, du manque de solidarité, de la corruption, de la violence et des abus», tant dans la société que dans l'Église.

«La réponse à la pandémie, a ajouté le prélat, est la solidarité, qui nous permet de partager avec ceux qui n'ont pas, qui nous encourage à accompagner ceux qui sont seuls, qui nous rend reconnaissants envers ceux qui risquent leur vie pour nous».  Confiant la nation du Panama à Santa Maria la Antigua, sa sainte patronne, Mgr Ulloa Mendieta a enfin assuré: «Chaque habitant de cet isthme n'est pas seul et ne l'a jamais été, car nous sommes un peuple qui marche dans l'espérance, main dans la main avec Marie».

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28 mars 2020, 16:28