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Illumination du sapin de Noël, place Al-Azizzieh au cœur d'Alep, le 23 décembre 2018. Illumination du sapin de Noël, place Al-Azizzieh au cœur d'Alep, le 23 décembre 2018.  

Noël à Alep: pauvreté matérielle, richesse spirituelle

Trois ans après sa libération, Alep ne vit plus sous les bombardements. La cité millénaire du nord de la Syrie est désormais frappée par une profonde crise économique, à l’image du reste du pays où 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le témoignage du frère mariste Georges Sabé installé à Alep, sur l’espérance qui porte les habitants malgré de moroses perspectives.

Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican   

Trois années que les combats entre rebelles et forces du régime de Damas ont cessé dans la grande ville du nord-ouest syrien.

Alep se relève lentement après une longue agonie. Le retour des familles dans leurs maisons, le rétablissement de l’eau et de l’électricité, les examens de fin d’année que s’apprêtent à passer tous les élèves et étudiants de la ville, sont autant de signes de vie et d’espérance sur le long et tortueux chemin de la reconstruction des cœurs et des esprits. 

 

Frère Georges Sabé est installé à Alep. Il lance un appel à la solidarité internationale et à la solidarité de l’Église universelle, «qui fait déjà beaucoup», précise-t-il.

Pour ce religieux de la communauté des maristes, le peuple syrien souffre injustement: «On ne punit pas une population» explique t-il. La foi, elle, n’en sort que renforcée. Frère Georges Sabé loue la force spirituelle des Alépins, qui leur apporte la «paix intérieure» essentielle pour célébrer ce Noël 2019 dans la joie et le recueillement.      

Entretien avec le frère mariste d’Alep, Georges Sabé

 

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24 décembre 2019, 12:53