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L'Italienne Chiara Lubich, fondatrice du mouvement des Focolari L'Italienne Chiara Lubich, fondatrice du mouvement des Focolari 

Une étape importante vers la béatification de Chiara Lubich

La phase diocésaine de la cause en béatification de la fondatrice du mouvement des Focolari s’achèvera officiellement dimanche 10 novembre. Une cérémonie sera présidée dans l’après-midi par l’évêque de Frascati, Mgr Raffaello Martinelli, en la cathédrale de Saint-Pierre-Apôtre à Frascati, au sud de Rome.

Annoncée à la mi-octobre, cette cérémonie est l’ultime étape de l’enquête conduite au niveau diocésain par l’évêque de Frascati. Mgr Martinelli avait été interpellé officiellement par les Focolari le 7 décembre 2013, cinq ans après le décès Chiara Lubich, donnant suite à leur demande deux ans plus tard. Le 27 janvier 2015, le prélat italien ouvert la cause en béatification de la laïque italienne. À cette occasion, rapporte la communication des Focolari, le Pape François avait rappelé, dans un message, le «lumineux exemple de vie» qu’avait laissé la fondatrice du mouvement à tous ceux «conservant son précieux héritage spirituel». Le Saint-Père exhortait «à faire connaître au peuple de Dieu la vie et les œuvres de celle qui, en accueillant l’invitation du Seigneur, avait allumé au sien de l’Église une nouvelle lumière sur le chemin de l’unité».

Avec la conclusion de l’enquête diocésaine, une première étape importante a été franchie. C’est la fin d’un travail «immense» et «plein de défis» qui a consisté à recueillir des témoignages et les documents écrits par Chiara Lubich ou publiés sur elle, a expliqué Waldery Hilgeman, le vice-postulateur hollandais de la cause béatification. Il revient maintenant au Saint-Siège d’analyser ces données, «d’approfondir ce qu’a été la vie lumineuse et le charisme de Chiara Lubich

Une expérience de vie communautaire 

Née à Trente en 1920, Chiara Lubich avait consacré sa vie à Dieu à l’âge de 23 ans et elle s’entoura d’hommes et de femmes souhaitant vivre radicalement l’Évangile au quotidien. Émergea alors une première communauté sur le modèle de celle des premiers chrétiens, dont l’unique lien était l’amour évangélique et une pleine communion des biens matériels et spirituels. «Nous choisissons Dieu comme idéal unique de notre vie, un idéal qui ne s’effondre pas», disait-elle alors que cette expérience communautaire allait rapidement s’élargir en Italie et en Europe, et que la spiritualité de l’unité des peuples et la fraternité universelle, fondement de son charisme, allait pénétrer aussi dans les autres Églises et les autres dénominations chrétiennes, en donnant vie à ce qui a été défini comme «l’œcuménisme du peuple». Onze ans après son décès à Rocca di Papa le 14 mars 2008, le mouvement des Focolari est aujourd’hui présent dans 182 pays du monde.

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06 novembre 2019, 15:45