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L'assemblée plénière de l'Union Internationale des Supérieures Générales, en mai 2019 à Rome. L'assemblée plénière de l'Union Internationale des Supérieures Générales, en mai 2019 à Rome. 

Les supérieures se mobilisent pour devenir des semeuses d’espérance

Réunies dans une immense salle à l’ouest de Rome, plus de 820 supérieures générales en robes, boubous ou saris sont venues de 80 pays pour prendre part à la XXIème Assemblée générale de l’Union internationale des supérieures religieuses afin de devenir des «semeuses d’espérance prophétique». Témoignage de Sœur Anne Chapelle, supérieure des Sœurs du Sacré Cœur de Jésus.

Entretien réalisé par Marie Duhamel – Cité du Vatican

Une multitude de tables occupées par des centaines de sœurs du Liban, d’Inde, du Burundi ou des États-Unis, parlant 13 langues, comme à la Pentecôte. Pendant trois jours, elles ont cheminé ensemble afin de devenir des semences fécondes apportant de l’espérance au monde. Trois thématiques ont été en particulier traitées : la sauvegarde de la Création, le multiculturalisme et l’appel au dialogue interreligieux.

En petit comité, elles ont pu débattre des interventions faites à la tribune mêlant témoignages sur leurs expériences de vie en République centrafricaine, auprès des migrants ou au Vatican lors de grandes rencontres, du Synode des jeunes en octobre 2018, à la Rencontre sur la protection des mineurs en février dernier. L’Union internationale des supérieures religieuses est de plus en plus souvent appelées à participer à des réunions et consultées, affirmait sa responsable sœur Carmen Sammut, qui achève en ce mois de mai son second mandat.

À la tribune, des religieuses ont également posé des mots sur des défis qui s’imposent à elles au Nord ou au Sud de la planète.

«En tant que prophète, la personne consacrée est appelée à voir les choses selon la perspective de Dieu, à être la conscience de la communauté et de la nation, à préparer la communauté au renouvellement après la chute», a expliqué la sœur philippine Judette Gallares, membre des Religieuses du Cénacle.

Pour affronter l’avenir, l’Américaine sœur Teresa Maya de la Congrégation des Sœurs de la Charité du Verbe Incarné, a proposé de «restaurer la dignité de la Création, de l’homme, la paix, un papillon à la foi», rapporte le site de l’UISG. Elle a insisté sur la compassion, mais également invité les supérieures à entretenir la mémoire de leur congrégation. Une réflexion qui a touché Sœur Anne Chapelle, supérieure des Sœurs du Sacré Cœur de Jésus, une congrégation fondée en France il y a 203 ans.

Entretien avec sœur Anne Chapelle

 

 

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10 mai 2019, 17:27