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Saint Benoît de Nursie. Saint Benoît de Nursie.  

Saint Benoît de Nursie, moine et patron de l'Europe

L'Eglise célèbre le 11 juillet la solennité de Saint-Benoît, fondateur de l'ordre des Bénédictins et saint patron de l'Europe. Une figure toujours très actuelle.

Olivier Bonnel-Cité du Vatican 

"L'Europe retrouve l’espérance lorsque l'homme est au centre de ses institutions. Saint Benoît, priez pour nous!" C'est par ce tweet que le Pape François a salué la mémoire du saint-patron de l'Europe, que l'Eglise célèbre chaque année le 11 juillet. Né à Nursie en Ombrie vers la fin du V ème siècle, dans une famille noble. Envoyé à Rome pour y faire ses études, le jeune homme, peu convaincu des enseignements qu’il reçoit et aspirant à une vie plus sainte, rejoint une communauté monastique dans les Abbruzzes. Quelques années plus tard, il passera trois années dans une grotte pensant être appelé à une vocation d’ermite.

C'est en 529 à l'abbaye du Mont Cassin, située au sud-est de Rome qu'il fonde l'ordre bénédictin, qui essaimera sur tout le Vieux Continent et façonnera le visage culturel et spirituel de l'Europe. La célèbre règle monastique, qui discipline aussi bien le travail que la prière des moines inspire encore la vie de moines et moniales du monde entier. C'est le 24 octobre 1964 que le Pape Paul VI proclamera Benoît Saint patron de l'Europe.

Un maître de vie encore aujourd'hui

Nursie, la ville natale de Saint-Benoît a été fortement endommagée par les tremblements de terre des mois d'août et octobre 2016, la basilique en partie détruite et le moines ont du quitter provisoirement leur monastère. 

 En 2009, lors d'une catéchèse, le Pape Benoît XVI était revenu sur la figure de celui qu'il avait chois comme patron de son pontificat. «La Règle de saint Benoît est comme une lumière pour notre chemin, expliquait le pape allemand. Le grand moine demeure un véritable maître à l'école de qui nous pouvons apprendre l'art de vivre le véritable humanisme.»

Lors de la messe célébrée à l'occasion du millième anniversaire du monastère San Miniato al Monte de Florence, le cardinal Gualtiero Bassetti, président de la Conférence des évêques d'Italie est revenu sur la mémoire du saint de l'Ombrie. «Comme Saint-Pierre qui choisit le Seigneur, il dut laisser beaucoup derrière lui, mais comme l'a dit Jésus, celui lu a été rendu au centuple». Le saint de Nusrie, en suivant le Christ a ainsi trouvé une nouvelle maison et famille, mais il est surtout devenu pour l'Italie et pour toute l'Europe, grâce à la fondation des monastères, le moteur de la culture chrétienne, a expliqué le président de la CEI. 

Saint-Benoît a t-il aussi souligné, ne voyait pas dans l'hôte un ennemi, mais bien un frère. Il insistait beaucoup sur l'hospitalité et l'accueil, à une époque où il y avait tant besoin d'accueil. Des mots qui sont étonamment contemporains. 

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11 juillet 2018, 15:59