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Le Pape François en visite au Pérou, le 21 janvier 2018. Image d'illustration. Le Pape François en visite au Pérou, le 21 janvier 2018. Image d'illustration.  

La Marche pour la Vie au Pérou saluée par le Pape François

Des milliers de personnes se sont rassemblées dans la capitale péruvienne samedi 5 mai lors d'une grande Marche pour la vie. Le Saint-Père a tenu à saluer mobilisation populaire.

Des milliers de Péruviens sont descendus dans les rues de Lima samedi 5 mai pour participer à la Marche pour la vie. Cet événement est depuis 2012 un des plus grands rassemblements publics au Pérou, pour «célébrer la vie, de la conception à la mort naturelle», précisent les organisateurs sur leur site internet, «une fête où se réunissent les institutions et les personnes qui ont en commun la défense de l’être le plus inoffensif: l’enfant à naître». La Marche pour la vie est organisée depuis 6 ans par le cardinal péruvien Juan Luis Cipriani, l'archvêque de Lima. 

Le président du Congrès Luis Galarreta, des religieux catholiques et évangéliques, des politiques, des familles, des militants pro-vie ainsi que des membres d'établissements scolaires privés liés à l'Eglise ont participé à cette marche pacifique.

«Un plus grand engagement envers la protection de la vie humaine»

Une manifestation populaire applaudie par le Pape François, qui dans un message, a tenu a «saluer avec affection les organisateurs et les participants». «J’encourage à ce que la joie qui naît de la naissance du Christ ressuscité, Seigneur de l’histoire de chaque être humain et source de véritable joie, se transforme en une force missionnaire qui aide à susciter dans le coeur de tous un plus grand engagement envers la promotion et la tutelle de la vie humaine» a écrit le Saint-Père, «spécialement celle de ces frères sans défense et mis au rebut par la société». 

 

Au Pérou, l’avortement est légal en cas de malformation grave du foetus ou lorsque la vie de la mère est en danger. En 2009, sous la pression de l’Église catholique et de lobbys anti-avortement, le Congrès a suspendu un projet de loi visant à dépénaliser l’avortement en cas de viol. La même année, le gouvernement a décidé, dans le cadre de sa politique de santé publique pour prévenir les grossesses non désirées, de promouvoir la pilule du lendemain. Selon les organisations féministes, ce sont 376 000 femmes qui avortent chaque année, une grande majorité dans l’insécurité médicale.

Les évêques blament les ONG pro-avortement

La même journée, les évêques de la Conférence épiscopale péruvienne (CEP) ont critiqué, par le biais d’un communiqué, les ONG qui recevaient «d’importants financement économiques» pour attaquer les naissance dans le pays, en dépit de la Constitution. «Il est contradictoire et incohérent que, alors que la société péruvienne lutte contre le crime, le meurtre, l’enlèvement et le féminicide et cherche à mettre fin aux massacres, il existe encore des mouvements et des organisations, qui aux moyens de forts financements économiques attaquent la vie à naître» a déclaré la CEP.

 

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07 mai 2018, 12:44