Le favori des législatives grecques, Mitsotakis, s'adresse à ses partisans à Athènes avant le scrutin du 7 juillet 2019. Le favori des législatives grecques, Mitsotakis, s'adresse à ses partisans à Athènes avant le scrutin du 7 juillet 2019.  

En Grèce, la fin de l’ère Tsipras se profile

Les élections législatives en Grèce ce dimanche 7 juillet voient se profiler la défaite du Premier ministre sortant de gauche, Alexis Tsipras. Son concurrent, le conservateur Kyriakos Mitsotakis du parti Nouvelle Démocratie devrait remporter la mise, dans un pays lassé de promesses non tenues.

Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

155 sièges sur les 300 que compte la Vouli - le Parlement monocaméral grec - reviendrait au parti Nouvelle Démocratie, selon la quasi-totalité des enquêtes d’opinion.

Après quatre années au pouvoir, le parti de gauche radicale Syriza, et son dirigeant Tsipras, semblent essoufflés.

Pour ce scrutin, le troisième en un mois et demi pour les Grecs qui viennent de voter aux Européennes et aux élections locales, le critère économique fera toujours la différence, relève  Georges Prévélakis, spécialiste franco-grec de géopolitique, auteur de nombreux livres sur la Grèce contemporaine.  L’objectif est d’éviter l’instabilité politique qui mènera au retour de la menace d’une faillite. 

 

La Grèce demeure effectivement convalescente après la crise de la dette qui a plongé le pays dans une profonde récession pendant six ans. Elle est sortie des programmes d'aide en août 2018,  après avoir renoué avec la croissance en 2017.

Quant au chômage, la Grèce reste championne d'Europe, avec le taux le plus élevé de l'UE à 18% et à 40% chez les jeunes.

Entretien avec George Prevelakis, spécialiste de géopolitique grecque

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05 juillet 2019, 11:44