L'attaque est survenue durant une parade militaire de l'armée iranienne à Ahvaz, le 22 septembre 2018. L'attaque est survenue durant une parade militaire de l'armée iranienne à Ahvaz, le 22 septembre 2018.  

Attentat de l'organisation de l'Etat Islamique en Iran

Le président Hassan Rohani a promis une réponse «terrible» de l'Iran après un attentat contre un défilé militaire dans le sud du pays dans lequel au moins 29 personnes, dont des civils, ont été tuées samedi 22 septembre.

Marine Henriot - Cité du Vatican, avec agences

29 morts, des dizaines de blessés dans un état grave, c’est le dernier bilan de l’attentat revendiqué par l’organisation de l’Etat Islamique dans le sud-ouest de l’Iran. L’attaque a visé dans la matinée du samedi 22 septembre un défilé militaire à Ahvaz, une parade organisée à l’occasion de la journée nationale des forces armées. Parmi les victimes, une fillette, un ancien combattant, un journaliste mais aussi plusieurs militaires.

«La réponse de la république islamique à la moindre menace sera terrible» a déclaré le président Hassan Rohani, promettant de s’en prendre à ceux qui fournissent un soutien aux terroristes en matière de renseignement et propagande. 

Plus tôt, le ministre des affaires étrangères mettait en cause un régime étranger soutenu par Washington, dénonçant les maîtres américains du terrorisme. «Des terroristes recrutés, entraînés et payés par un régime étranger ont attaqué Ahvaz [...] L'Iran considère que les parrains régionaux du terrorisme et leurs maîtres américains sont responsables de telles attaques», a écrit Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter. Cet attentat arrive dans un climat de fortes tensions entre les Etats Unis et l’Iran, qui s'apprête à recevoir la deuxième vague de sanctions économiques américaines.

Les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la république islamique avaient eux accusé les assaillants d'être liés à un groupe séparatiste arabe soutenu par l’Arabie Saoudite. Selon plusieurs médias iraniens, les assaillants étaient vêtus de treillis militaires.

La première réaction internationale fut celle de Vladimir Poutine, il s’est dit «horrifié» par l’attaque  et a présenté ses condoléances à Hassan Rohani, selon le Kremlin. «Cet évènement nous rappelle la nécessité d'une bataille sans compromis contre le terrorisme sous toutes ses formes», a déclaré Vladimir Poutine dont le pays, avec l'Iran, soutient le régime de Bachar al-Assad contre les insurgés dans la Syrie en guerre.

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22 septembre 2018, 15:41