Parole du jour

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Date29/06/2018

Lecture du jour

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 3, 1-10)

En ces jours-là,
Pierre et Jean montaient au Temple
pour la prière de l’après-midi, à la neuvième heure.
On y amenait alors un homme, infirme de naissance,
que l’on installait chaque jour à la porte du Temple,
appelée la « Belle-Porte »,
pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient.
Voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le Temple,
il leur demanda l’aumône.
Alors Pierre, ainsi que Jean, fixa les yeux sur lui,
et il dit :
« Regarde-nous ! »
L’homme les observait,
s’attendant à recevoir quelque chose de leur part.
Pierre déclara :
« De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ;
mais ce que j’ai, je te le donne :
au nom de Jésus Christ le Nazaréen,
lève-toi et marche. »
Alors, le prenant par la main droite,
il le releva
et, à l’instant même,
ses pieds et ses chevilles s’affermirent.
D’un bond, il fut debout
et il marchait.
Entrant avec eux dans le Temple,
il marchait, bondissait, et louait Dieu.
Et tout le peuple le vit marcher et louer Dieu.
On le reconnaissait :
c’est bien lui qui était assis à la « Belle-Porte » du Temple
pour demander l’aumône.
Et les gens étaient frappés de stupeur et désorientés
devant ce qui lui était arrivé.

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates (Ga 1, 11-20)

Frères, je tiens à ce que vous le sachiez,
l’Évangile que j’ai proclamé
n’est pas une invention humaine.
Ce n’est pas non plus d’un homme
que je l’ai reçu ou appris,
mais par révélation de Jésus Christ.
Vous avez entendu parler
du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme :
je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu,
et je cherchais à la détruire.
J’allais plus loin dans le judaïsme
que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge,
et, plus que les autres,
je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ;
dans sa grâce, il m’a appelé ;
et il a trouvé bon
de révéler en moi son Fils,
pour que je l’annonce parmi les nations païennes.
Aussitôt, sans prendre l’avis de personne,
sans même monter à Jérusalem
pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi,
je suis parti pour l’Arabie
et, de là, je suis retourné à Damas.
Puis, trois ans après,
je suis monté à Jérusalem
pour faire la connaissance de Pierre,
et je suis resté quinze jours auprès de lui.
Je n’ai vu aucun des autres Apôtres
sauf Jacques, le frère du Seigneur.
En vous écrivant cela,
– je le déclare devant Dieu –
je ne mens pas.

Évangile du jour

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 21, 15-19)

Jésus se manifesta à ses disciples au bord du lac.
Après le repas, il dit à Simon-Pierre :
« Simon, fils de Jean,
m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? »
Pierre fut peiné
parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait :
« M’aimes-tu ? »
Il lui répond :
« Seigneur, toi, tu sais tout :
tu sais bien que je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis :
quand tu étais jeune,
tu mettais ta ceinture toi-même
pour aller là où tu voulais ;
quand tu seras vieux,
tu étendras les mains,
et c’est un autre qui te mettra ta ceinture,
pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort
Pierre rendrait gloire à Dieu.
Sur ces mots, il lui dit :
« Suis-moi.»