le cardinal Krajewski devant le cercueil d'un nouveau-né décédé à Ischia lors du glissement de terrain. le cardinal Krajewski devant le cercueil d'un nouveau-né décédé à Ischia lors du glissement de terrain. 

L’aumônier du Pape auprès des victimes des inondations d’Ischia

Jeudi dernier, le cardinal Krajewski a rendu visite aux familles italiennes endeuillées après le glissement de terrain du 26 novembre qui a fait 12 victimes sur l'île d'Ischia dans le golfe de Naples. «Tous ont reçu la consolation du Pape, qui leur a fait don d'un chapelet béni par ses soins», a expliqué l'aumônier.

Benedetta Capelli - Cité du Vatican

«La douleur ne peut pas être enlevée mais on peut la supporter ensemble», a affirmé le cardinal Konrad Krajewski, envoyé par le Pape à Ischia pour manifester sa proximité aux personnes affectées par le glissement de terrain du 26 novembre dernier. Un fleuve de terre et de boue est descendu du mont Epomeo faisant 12 victimes, dont des enfants.

Le prélat polonais a rendu visite à quelques familles endeuillées. Il a écouté la douleur de ceux qui ont perdu des proches, surtout des enfants en bas âge.

 «Faire cette visite en la solennité de l'Immaculée Conception a une signification particulière. Sur les visages des grands-mères, des tantes et des femmes, j'ai revu le calvaire de Marie qui a perdu son fils, qui l'a accompagné jusqu'à son dernier souffle» a expliqué le cardinal Krajewski. Il a embrassé les mains de ces femmes, participant ainsi à leur douleur. La première famille à laquelle le cardinal a rendu visite est celle de Valentina Castagna et Gianluca Monti, parents de feux Michele, Francesco et Maria Teresa, de tout juste six ans.

 Le cardinal Krajewski devant les cercueils des enfants Michele, Francesco et Maria Teresa, enfants de Valentina et Gianluca Monti.
Le cardinal Krajewski devant les cercueils des enfants Michele, Francesco et Maria Teresa, enfants de Valentina et Gianluca Monti.

Un petit cercueil blanc

Le cardinal s'est également arrêté à l'église de l'Annunziata, à Lacco Ameno, où sont conservés les corps des autres victimes. L'aumônier du Saint-Père a prié devant le cercueil blanc de la plus petite victime de cette catastrophe. Giovangiuseppe n'avait que 22 jours. Le glissement de terrain l'a emporté avec ses parents Maurizio Scotto et Giovanna Mazzella.

«Beaucoup de gens me demandent ce qu'il y a après la mort, dit le prélat, s'ils retrouveront leurs proches, je leur réponds que je ne connais pas les temps, mais il faut croire à la Résurrection. Ici, beaucoup de gens croient, ils ont confiance en Dieu, c'est une belle chose et à partir du trésor de la foi, j'en suis convaincu, on peut recommencer».


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10 décembre 2022, 14:02