Des musulmans manifestent en solidarité avec les victimes chrétiennes de l'attentat à Mindanao. Des musulmans manifestent en solidarité avec les victimes chrétiennes de l'attentat à Mindanao.  (ANSA)

Le Pape prie pour les victimes d’un attentat aux Philippines

À l’issue de la prière de l’Angélus dimanche 3 décembre, le Pape François a eu une pensée pour les Philippines où au moins trois personnes ont perdu la vie dans un attentat à la bombe perpétré ce dimanche même lors d'une messe dans le gymnase de l'université d'Etat de Mindanao, dans le sud du pays. Dans un télégramme, le Pape a réitéré sa proximité spirituelle avec toutes les personnes touchées par cette tragédie.

«Je voudrais assurer de mes prières les victimes de l'attentat survenu ce matin aux Philippines, où une bombe a explosé pendant la messe» a déclaré le Saint-Père en exprimant sa proximité aux familles endeuillées, aux des habitants de Mindanao qui, selon lui, «ont déjà tant souffert».

Ensuite, dans un télégramme adressé à Mgr Edwin de la Peña y Angot, prélat territorial de Marawi et signé par le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, le Pape a réitéré sa proximité spirituelle avec toutes les personnes touchées par cette tragédie.

Le Saint-Père recommande les âmes de ceux qui sont morts à la miséricorde aimante de Dieu Tout-Puissant et implore les dons divins de guérison et de consolation sur les blessés et les endeuillés.


En outre, priant pour que le Christ, Prince de la paix, accorde à tous la force de se détourner de la violence et de vaincre tout mal par le bien (cf. Rom. 12, 21), le Souverain pontife leur a transmis cordialement sa bénédiction comme gage de force et de consolation dans le Seigneur.

Un premier bilan de cet attentat faisait état d’au moins trois personnes tuées et une dizaine d'autres blessées dans cet attentat à la bombe perpétré dimanche. L'explosion s'est produite pendant une messe dans le gymnase de l'université d'Etat de Mindanao, à Marawi, la plus grande ville musulmane du pays, ont indiqué les autorités policières.

Un attentat condamné

Dans un communiqué, le président philippin Ferdinand Marcos a fermement condamné ces «actes insensés et particulièrement odieux perpétrés par des terroristes étrangers». L'université d'État de Mindanao a pour sa part a publié une déclaration condamnant «l'acte de violence», tout en suspendant les cours et en déployant davantage de personnel de sécurité sur le campus.

Bien avant cet attentat, l'île de Mindanao avait été touchée samedi 2 décembre par un puissant séisme de magnitude 7,6 sur l’échelle de Richter suivi de quatre grosses répliques, qui a fait au moins deux morts et au moins quatre blessés.

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03 décembre 2023, 13:16