Cérémonie de remise des diplômes à l'académie militaire à l'Est de Benghazi Cérémonie de remise des diplômes à l'académie militaire à l'Est de Benghazi 

En Libye, une réconciliation plus que jamais compromise

Le général Khalifa Haftar considère l’accord politique de 2015, à l’origine du gouvernement d’union nationale comme caduque.

Joris Bolomey

Dimanche 17 décembre marquait en Libye le deuxième anniversaire de l’accord politique de Skhirat qui a créé le gouvernement d’union nationale, présidé par Faïez el-Sarraj à Tripoli. Une institution reconnue par l’ONU, mais ne contrôlant qu’une partie de l’ouest du pays. Ce même jour, Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est, a déclaré que cet accord n’avait plus lieux d’être. La Libye semble plus que jamais divisée.

Faïez el-Sarraj peine à assoir l’autorité de son gouvernement et Khalifa Haftar est accusé par ses rivaux, en particulier les puissantes milices de Misrata, de vouloir instaurer un régime militaire en Libye.

Où en est donc le processus de réconciliation dans ce pays ? Réponse avec Moncef Djaziri, maître d’enseignement et de recherche honoraire à l’université de Lausanne, en Suisse.

Entretien avec Moncef Djaziri

 

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20 décembre 2017, 08:23