La signature de l'accord entre l'Église bolivienne et le gouvernement. La signature de l'accord entre l'Église bolivienne et le gouvernement.  

En Bolivie, le gouvernement et l’Église signent un accord sur les prisons

Un récent accord signé entre le gouvernement du pays et l’Église locale met l'accent sur la promotion du développement humain intégral dans les prisons boliviennes.

Cet accord, «qui donnera une continuité au travail mené depuis plus de 30 ans par le ministère pastoral des prisons de toute la Bolivie», prévoit des conseils juridiques, un soutien social et des activités administratives dans le cadre de la pastorale assurée dans le cadre de la justice réparatrice dans les prisons boliviennes.

«Il répond à l'engagement de fournir une assistance spirituelle aux détenus pour contribuer à l'établissement de conditions de vie décentes dans le respect des droits de l'homme et conformément au cadre réglementaire en vigueur dans le pays, ainsi qu'à la réinsertion dans la société des personnes privées de liberté», assure le site web Iglesia Viva, liée à l’Église bolivienne.

Accompagnement spirituel des prisonniers

Signataire du texte, Mgr Cristobal Bialasik, évêque d’Oruro dans l’altiplano andin -la plus haute région habitée au monde après les plateaux tibétains-, a particulièrement souligné toute l’importance chrétienne qu’il y a «à aider et accompagner spirituellement les prisonniers». Comme il est écrit dans l’Évangile selon saint Matthieu: «J'étais en prison et vous m'avez rendu visite». Pour sa part, Mgr Mgr Percy Galván, évêque de Corocoro dans la région de La Paz, a rendu un hommage particulier aux bénévoles qui aident chaque jour les personnes privées de liberté, «en leur donnant une lumière d'espoir».

Côté gouvernement, le directeur du régime pénitentiaire, le colonel Clemente Silva Ruiz, a signé le document, soulignant l'important travail du ministère des prisons et les compétences acquises dans le traitement des prisonniers.

Selon Prison Insider, le site d’informations sur les prisons dans le monde, la Bolivie détient 61 centres de détention et près de 15 000 incarcérés, pour une population totale de 11 millions d’habitants.

Sept mois après le scrutin précédent dont le résultat contesté avait conduit à une révolte sociale dans le pays et à la démission du président Evo Morales, une élection présidentielle doit se tenir en Bolivie le 3 mai prochain.

 

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

13 mars 2020, 15:12