Des migrants africains manifestent devant le bureau du premier ministre israélien à Jérusalem, le 3 avril. Des migrants africains manifestent devant le bureau du premier ministre israélien à Jérusalem, le 3 avril.  

Père Rafic Nahra: «Qu'Israël revienne à la raison»

Après la décision par Benyamin Netanyahou d'annuler son projet de réinstallation de migrants africains, le responsable de la pastorale des migrants en Terre-Sainte ne cache pas sa perplexité.

Au terme d’une spectaculaire volte-face, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annulé ce mardi l’accord du pays avec l’ONU pour la gestion des migrants. Cet accord prévoyait la réinstallation de plus de 16.000 Soudanais et Erythréens vivant en Israël dans des pays occidentaux. En échange, l'Etat hébreu s'engageait à donner un titre de séjour à un nombre équivalent devant rester sur son territoire. 

 

Une suspension quelques heures seulement après son annonce, le Premier ministre a préféré écouter la frange la plus nationaliste de son gouvernement et des militants. Le prêtre libanais Rafic Nahra est vicaire patriarcal pour les catholiques de langue hébraïque au sein de patriarcat latin de Jérusalem, et coordonne également la pastorale des migrants. 

Père Rafic Nahra, responsable de la pastorale des migrants au Patriarcat de Jérusalem

 

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03 avril 2018, 18:16