Un chirurgien syrien à Douma, en Syrie. Un chirurgien syrien à Douma, en Syrie. 

Les inquiétudes du cardinal Zenari pour le système de santé en Syrie

Au milieu des tirs de roquettes et des mortiers qui ne cessent de tomber sur les grandes et petites villes de Syrie depuis le début de la guerre, il y a six ans, l’urgence sanitaire est toujours plus pressante.

Entretien de Marie Duhamel

Il y a les malades ordinaires, les malades chroniques qui ont besoin de soins réguliers, et bien sûr les blessés de guerre, lors de combats au sol ou des bombardements, et parfois même sur les hôpitaux. Dans les quartiers en état de siège, des enfants souffrent de malnutrition et les familles manquent de ressources basiques pour survivre, comme l'eau et l'électricité. Avec la guerre, les prix ont augmenté, et la pauvreté touche désormais 73% des Syriens. La population s’est appauvrie et peine à se soigner, d’autant qu’aujourd’hui la moitié des structures hospitalières sont insalubres, et que deux tiers des médecins ont quitté le pays.

Le cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie revient sur l’état du système de santé dans le pays.

Entretien avec le cardinal Zenari

Dans ce contexte le cardinal Mario Zenari veut relancer l’opération « Hôpitaux ouverts» initiée il y a un an, en collaboration avec le Dicastère pour  le service du développement humain intégral pour remettre en état les trois hôpitaux catholiques du pays (l’hôpital Saint-Louis et l’hôpital italien à Damas, ainsi que l’hôpital Saint-Louis d’Alep) et pouvoir soigner gratuitement les plus pauvres.

(CV-MD)

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

10 novembre 2017, 14:57