Couronne de l’Avent, troisième dimanche (Photo Illustration ) Couronne de l’Avent, troisième dimanche (Photo Illustration ) 

Méditation dominicale : le temps de l’Avent est aussi le temps de la joie

Le Père jésuite Adrien Lentiempa nous introduit à la méditation avec les lectures du 3ème dimanche de l’Avent, année C.
Méditation dominicale 3e Dimanche Avent, avec le Père Adrien Lentiempa, SJ

L’avent, c’est le temps de l’attente. Attente de la fête de la Nativité, certes ; mais surtout attente de notre libération. Et c’est ce que nous enseigne l’Evangile de ce dimanche. Il est dit que le « peuple était en attente… ».

En ce troisième dimanche de l’Avent, chacun de nous est invité à mesurer le degré de son attente de la venue du Seigneur dans son cœur. La question est simple : « est-ce que je me sens vraiment concerné, aujourd’hui, par la venue du Seigneur dans notre monde ? » ; « suis-je dans une posture d’attente pour la fête de la Nativité de cette année ? ».

L’attente implique que l’on soit attentif à soi-même et au monde. Dans l’Evangile, nous voyons comment ceux qui sont en attente se pose des questions. Chaque catégorie de ceux qui ont écouté le message de Jean se demande : « et nous que devons-nous faire ? ». De la même manière, chacun de nous, dans cette attente du jour du Seigneur, doit se poser cette question dans le concret de sa vie : « et moi, que dois-je faire concrètement pour que la présence de Dieu parmi nous se manifeste davantage ? ».

La réponse à cette question doit être concrète. Il s’agit de trouver ce que je dois changer concrètement dans ma vie pour que le Seigneur y trouve un chemin balisé. De cette manière, ce temps de l’attente deviendra un temps de changement, de conversion concrète. Car, on n’a pas réussi son temps de l’Avent si l’on n’est pas conduit à reconsidérer sa vie concrète et la mettre en phase avec la présence de Dieu parmi nous.

La conversion à laquelle nous invite le temps de l’Avent ne peut être prise comme un fardeau à porter : c’est la présence de Dieu parmi nous qui nous fait découvrir cette nécessité de mettre nos vies en diapason avec la lumière qu’il nous apporte. Voilà pourquoi ce temps de l’Avent est aussi le temps de la joie. Et ce troisième dimanche de l’Avent, le dimanche de Gaudete, insiste beaucoup sur cette jour que doit faire naître en nous la venue du Seigneur.

La présence du Christ libérateur nous apporte la joie. C’est la joie du Seigneur lui-même. La transformation de nos vies, la conversion à laquelle nous appelle le temps de l’Avent, trouve donc sa source dans cette joie du Seigneur. C’est ce que nous enseigne la deuxième lecture de ce dimanche quand il nous invite à la joie : la bienveillance envers les autres ; l’assurance qui fait que nous ne sommes plus inquiets de rien ; la paix qui caractérise tout chrétien… tout cela nous vient du fait que le Seigneur est au milieu de nous : il est avec nous.

Mes frères, mes sœurs, que l’attente de la venue du Seigneur fasse croitre en nous la joie de sa présence, et nous fasse voir toute chose selon la nouveauté qu’il nous apporte. La fête de la nativité que nous nous préparons à célébrer, est une fête de notre renouvellement et de notre salut. Et, pour cela, comme nous le dit le prophète Sophonie, dans la première lecture, « Réjouissons-nous, poussons des cris de joie, car le Seigneur, le roi d’Israël est en nous, nous n'avons plus à craindre le malheur ! ».
AMEN
 

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14 décembre 2018, 11:25