La répression d'un dictateur «cool et populaire» au Salvador
Depuis un an et demi, les Salvadoriens redécouvrent la liberté de circulation. La politique drastique de lutte contre les gangs armés qui entravaient le pays, mené par le président Nayib Bukele porte ses fruits. Ces groupes criminels qui contrôlaient de vastes parties du territoires n’existent plus ou ont fortement perdu de leur puissance.
Une politique de répression
Une réussite due à celui qui se définit comme «le dictateur le plus cool de la planète». En jean et basket, super star des réseaux sociaux avec ses 5,8 millions d'abonnés sur X, anciennement Twitter, le jeune quarantenaire président du Salvador, Nayib Bukele, est en passe d'emporter un deuxième mandat. Après quatre ans de pouvoir, sans réelle opposition, le président salvadorien jouit d'un taux de satisfaction frôlant les 90% (selon le Latinobarmetro 2023) avant les élections présidentielle et législatives de ce dimanche 4 février.
Toutefois, ce succès se lie à une politique de répression impitoyable, avec 75 000 emprisonnements, de nombreuses violations des droits de l’homme et un contournement des règles de l’État de droit, explique David Garibay, professeur de sciences politiques à l'université Lumière Lyon II, spécialiste des conflits en Amérique Latine.
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