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Terre Sainte: la collecte de 2022 particulièrement importante

Le cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales, dans sa lettre envoyée aux Églises locales du monde entier à l'occasion de la prochaine collecte de Terre Sainte, souligne le geste de proximité du Pape lors de ses voyages en 2021 en Irak, à Chypre et en Grèce.

Cecilia Mutual - Cité du Vatican

«Le geste de l'offrande, même petite, mais faite par tous, comme l'offrande de la veuve, permet à nos frères et sœurs de continuer à vivre et à espérer, et de continuer à offrir un témoignage vivant du Verbe fait chair dans les lieux et dans les rues qui ont expérimenté sa présence» : C'est ce que rappelle le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, dans la lettre envoyée le mercredi des Cendres aux Églises locales du monde entier et partagée jeudi 24 mars, dans laquelle il propose une réflexion sur le sens de la collecte de Terre Sainte. Une initiative, qui est célébrée le jour de la Passion du Seigneur, le Vendredi Saint, et qui est due à la «volonté expresse des Pontifes romains».

«Il ne s'agit pas d'une réalité ancienne et dépassée», explique le cardinal, car elle «exprime la reconnaissance, avant tout, de nos racines, qui se trouvent dans l'annonce de la Rédemption, qui s'est répandue de Jérusalem et nous a tous rejoints».

Dans cette lettre, le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales souligne l'importance de la collecte de cette année 2022, après deux années consécutives au cours desquelles les chrétiens de Terre Sainte ont célébré Noël et Pâques «dans une sorte d'isolement, sans l'affection et l'amitié solidaire des pèlerins qui visitent les Lieux Saints et des communautés locales». Les familles, dit-il, ont énormément souffert «davantage du manque de travail que des effets immédiats de la pandémie elle-même».

Pélerinages d'espérance

Le cardinal a également rappelé les deux pèlerinages d'espérance du Saint-Père en 2021, parmi les communautés chrétiennes du Moyen-Orient et de Terre Sainte «pour atteindre certains des plus pauvres et des plus affligés par la douleur» en Irak, la terre d'Abraham, «qui a su protéger le nom du Christ, malgré la violence de la guerre et des persécutions». Et puis Chypre et la Grèce, terres de prédication apostolique, où le Pape a rencontré la souffrance de la division : «d'une terre, de peuples, de croyants en Christ eux-mêmes, qui ne peuvent toujours pas s'asseoir à la même table de l'Eucharistie, de ceux qui, en grand nombre, sont venus y chercher refuge et accueil».

«Le Christ, poursuit le cardinal, a souffert et est mort une fois et ne peut plus mourir, dans son Corps, qui est l'Église, il continue à souffrir, surtout au Moyen-Orient, mais aussi dans tous les autres endroits du monde», où persistent les persécutions, la mondialisation de l'indifférence et la violence de la guerre, «comme cela se passe actuellement en Ukraine».

Inspiré par les gestes de proximité du Pape François lors de ses voyages apostoliques, et accueillant son invitation à être solidaires de nos frères et sœurs de Terre Sainte, le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales invite donc à donner «une nouvelle vigueur et une nouvelle vie à la pratique de la Collecte de Terre Sainte»  et à «vivre la Collecte», en prenant soin de la préparer «par des témoignages, des prières ou la simple célébration du chemin de croix».

La collecte de l'année dernière

La Congrégation pour les Églises orientales a également publié un résumé de l'appel de l'année dernière, qui a recueilli plus de 6 millions de dollars.

«Les territoires bénéficiant sous diverses formes du soutien de l'appel sont Jérusalem, la Palestine, Israël, la Jordanie, Chypre, la Syrie, le Liban, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Érythrée, la Turquie, l'Iran et l'Irak.» L'éducation des laïcs et la formation des prêtres figurent parmi les principales destinations des 35% de l'Appel destinés à la Congrégation pour les Églises orientales.

L'université de Bethléem propose un enseignement qui vise à réconcilier les différences religieuses et culturelles qui assombrissent la vie en Terre Sainte depuis d'innombrables générations. «Près de 3 300 jeunes, majoritairement musulmans palestiniens, reçoivent une formation intellectuelle et humaine dans l'espoir de participer à la construction d'un pays où règne le respect mutuel et où la dignité humaine est préservée».

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24 mars 2022, 16:01