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Un marché de lanterne à Bombay en Inde, le 5 novembre 2020. Un marché de lanterne à Bombay en Inde, le 5 novembre 2020. 

Divali: une occasion pour renforcer l’harmonie entre chrétiens et hindous

A l’occasion d’une fête majeure dans le monde indien, celle de Divali, le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, appelle à rallumer «un climat positif et d’espérance pendant la pandémie de Covid-19 et au-delà» entre les chrétiens et les hindous.

Cette année la fête des lumières aura lieu le 14 novembre. Pour l’occasion les hindous s’offrent des cadeaux et tirent des feux d’artifices. Les festivités durent plusieurs jours, le troisième jour est le plus important, il est consacré à la déesse Lakshmi. Pandémie oblige, la fête de Divali, (ou Diwali, Deepavali) se fera dans un climat particulier, «Dans les difficultés de la pandémie de Covid-19, puisse cette fête pleine de sens dissiper les ombres de la peur, de l’anxiété et de la crainte et remplir les cœurs et les esprits de la lumière de l’amitié, de la générosité et de la solidarité !», écrit le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot, dans un message partagé vendredi 6 novembre.

Comme le veut la tradition, le Conseil pontifical tient à cette occasion à publier un message pour «reconnaître, maintenir et apprécier les bonnes choses présentes dans nos traditions religieuses et nos patrimoines spirituels». Ce texte est le 25e allant dans ce sens, pour renforcer «à divers niveaux, le dialogue et l’harmonie entre hindous et chrétiens», pour encourager «un esprit positif et la confiance en l’avenir malgré les obstacles apparemment insurmontables de nature socio-économique, politique, spirituelle et les défis posés par l’anxiété diffuse, l’incertitude et la peur.»    

Des signes de solidarité

Un encouragement à l’optimisme qui peut sembler irréaliste, concède le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, mais «c’est précisément la confiance en la divine Providence qui nous invite à rester optimiste et à œuvrer pour rallumer l’espérance dans nos sociétés». Car la pandémie a également révélé un «certains nombre de changements positifs dans nos façons de penser et de vivre», détaille le cardinal, se réjouissant des signes de solidarité dans les communautés, «à travers des actes de gentillesse et de compassion envers ceux qui souffrent ou qui sont dans le besoin», des signes qui amènent à apprécier «plus en profondeur l’importance de la coexistence». Reprenant les propos du Pape François, «La solidarité est donc aujourd’hui la voie à parcourir vers un monde après la pandémie, vers la guérison de nos maladies interpersonnelles et sociales» et «une voie pour sortir meilleurs de la crise» (Audience générale, 2 septembre 2020).

En conclusion, le président du Conseil pontifical appelle en cette crise mondiale à diffuser la «contagion de l’espérance», chère au Pape François. 

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06 novembre 2020, 12:15