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Bilan 2018 de l'IOR: plus d'investissements conformes à l'éthique catholique

L’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR) a publié son bilan de l’année 2018. Outre les activités relatives au service de l’Église catholique dans le monde, la “banque du Vatican” a réalisé des investissements «en faveur du développement des pays les plus pauvres» et avec des entreprises agissant conformément à la doctrine sociale de l’Église.

Amedeo Lomonaco- Cité du Vatican

«L’IOR a continué, avec prudence, à fournir des services financiers à l’Église catholique présente dans le monde entier, ainsi qu’à l’État de la Cité du Vatican», peut-on lire dans le communiqué publié ce mardi 11 juin 2019, précisant qu’en 2018, la banque comptait quelque 14 953 clients issus de 112 pays, représentant 5 milliards d’euros de ressources financières (contre 5,3 en 2017). Sur ces 5 milliards, 3,2 sont des actifs gérés ou conservés à l’IOR.

Un bénéfice de 17 millions d’euros

Malgré la forte turbulence des marchés et la persistance de taux d’intérêts bas, l’IOR a pu dégager un bénéfice de 17 millions d’euros, dévolu au Pape. Suivant une politique d’optimisation, les coûts ont été réduits à 16 millions d’euros (contre 18, 7 millions en 2017).

Investissements et éthique catholique

Il ne faut pas oublier, précise le président de la Commission cardinalice à la tête de l’IOR, le cardinal Santos Abril y Castello, que l’institut «s’est récemment trouvé dans une phase d’ajustement et de clarification qui implique parfois des sacrifices». La volonté a été de créer «une situation qui soit parfaitement conforme à des principes éthiques indispensables, ainsi que l'a voulu le Saint-Père». L’institut s’est également attaché à réaliser des «investissements cohérents avec l’éthique catholique, en sélectionnant des entreprises dont les activités s’avéraient conformes à la doctrine sociale de l’Église».

L’IOR a aussi «continué à réaliser des investissements destinés à favoriser le développement des pays les plus pauvres, dans le respect de choix cohérents avec la réalisation d’un avenir durable pour les générations futures». L’institut, peut-on enfin lire dans le communiqué, a contribué à la réalisation de nombreuses activités de type caritatif ou social, à travers des donations en argent, ou des loyers réduits, voire gratuits, pour ses biens immobiliers. Le bilan a été soumis à une révision comptable de la part du cabinet d’audit Deloitte & Touche. S.p.A.

 

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11 juin 2019, 16:54