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Le chef indigène brésilien Raoni au Festival de Cannes, le 24 mai 2019. Le chef indigène brésilien Raoni au Festival de Cannes, le 24 mai 2019. 

Amazonie: le Pape reçoit lundi le chef indigène Raoni au Vatican

Le chef indigène de l’Amazonie Raoni Metukire, leader du peuple Kayapo, sera reçu lundi 27 mai par le Pape François en audience privée.

C’est un signe de l’attention du Pape pour la population et tout l’espace amazonien, signe de son engagement pour la sauvegarde de la Maison commune. En ces termes, le directeur par intérim de la Salle de presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti, a présenté la venue au Vatican du chef indigène Raoni, ce lundi 27 mai.

Cette audience privé s'inscrit dans le cadre de l'Assemblée spéciale du Synode des évêques pour la région amazonienne, qui se tiendra du 6 au 27 octobre prochain sur le thème: «Amazonie : de nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale».

Le chef Raoni est en tournée européenne depuis le 14 mai, et ce pour trois semaines, afin de sensibiliser les gouvernements et l'opinion publique à la tragédie de la déforestation en Amazonie, poumon vert de la planète. Le chef indigène brésilien recueille également des fonds pour la protection de la réserve du Xingu, dans l’État du Mato Grosso.

 

Lors de la dernière réunion du Conseil pré-synodal, les 14 et 15 mai, l'Instrumentum laboris du Synode sur l’Amazonie a été approuvé et sera bientôt publié. 

Le Pape avait nommé, samedi 4 mai, le cardinal brésilien et archevêque émérite de São Paulo, Claudio Hummes, rapporteur général du Synode.    

Ce synode sera l’occasion pour l’Église de redéfinir sa vision pour la zone Amazonienne. Celle-ci couvre neuf pays dont le Brésil, le Venezuela, la Bolivie, la Colombie ou encore le Pérou. Une région qui contient plus d’un tiers des ressources forestières primaires du monde, et constitue l'une des plus importantes réserves de biodiversité de la planète avec 20 % de ses eaux douces non congelées.

Le Pape François s’était rendu une première fois en territoire Amazonien, au Pérou, en janvier 2018.

Il avait exprimé sa préoccupation concernant le sort des populations indigènes.

« Probablement, les peuples autochtones amazoniens n’ont jamais été aussi menacés sur leurs territoires qu’ils le sont présentement. L’Amazonie est une terre disputée sur plusieurs fronts » avait-il notamment dénoncé.

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25 mai 2019, 18:30