Des migrants vénézueliens à Bogota, capitale colombienne. Des migrants vénézueliens à Bogota, capitale colombienne. 

La crise alimentaire s’aggrave au Venezuela

L’Unicef estime que 12% de la population vénézuélienne est sous-alimentée, entraînant la recrudescence de diverses maladies chez les enfants.

350 000 femmes et enfants disposent d’une aide particulière à la nutrition et à la santé au Venezuela, affirme l’Unicef le 26 novembre 2018. Pour remédier à cette crise humanitaire, le fonds des  Nations-Unies pour l’enfance a débloqué, en accord avec le gouvernement vénézuélien, 130 tonnes de médicaments pour ces populations dans le besoin.

Rougeoles et diphtéries en expansion

Dans ce pays en proie à une grave crise humanitaire depuis 2015 avec plus d’un million de ses habitants qui ont pris les routes de l’exil, le nombre de cas de rougeole a explosé de 727 en 2017 à 5 525 en 2018. Par ailleurs, toujours selon les chiffres de l'Unicef, 1 249 cas de diphtérie ont été recensés depuis juillet 2016.
Selon le HCR, l’agence des Nations-Unies pour les réfugiés, l’exil vénézuélien est l’un des plus massifs de l’histoire de l’Amérique latine. Depuis 2015, les Vénézuéliens fuient la pauvreté, l’hyperinflation et les pénuries .

Une crise multiple

Une crise économique, sociale et financière entre autres liée à la chute du prix du baril à partir de 2009, et qui s’est accentuée depuis 2014. L’État vénézuélien alors dirigé par Hugo Chavez, a tenté de faire marcher «la planche à billets», conduisant à une hyperinflation.
Dans les pas de son prédécesseur, Nicolas Maduro poursuit aujourd’hui cette politique. En août dernier, l’inflation au Venezuela a passé la barre des 200%, portant la hausse des prix sur un an à 200.000%, d’après un rapport rendu récemment public par le Parlement, contrôlé par l’opposition. 
 

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27 novembre 2018, 11:56