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ONU: Mgr Gallagher rappelle que la liberté religieuse est un droit inaliénable

Le Secrétaire pour les Relations avec les États est intervenu dans une réunion consacrée à la liberté religieuse et aux persécutions des minorités religieuses, tenue en marge de la 73e Assemblée générale des Nations Unies à New York.

«C’est un fait historique indiscutable, a expliqué Mgr Gallagher, que les débuts du christianisme se sont situés au Moyen-Orient. Toutefois, la dure vérité est que (…) la population chrétienne au Moyen-Orient a diminué dramatiquement au cours de ces dernières années et, dans certains lieux, pourrait ne pas survivre», s’est attristé l’archevêque britannique.

Il est revenu sur les relations entre chrétiens et musulmans, en rappelant que «les chrétiens ont toujours cohabité avec les musulmans et ont fait partie du tissu social du Moyen-Orient. Un tel fait évident sert à rappeler au monde encore une fois que les chrétiens ont pleinement le droit de vivre en paix et en liberté. En effet, durant deux millénaires, les communautés chrétiennes au Moyen-Orient ont activement contribué à leurs sociétés respectives. Celles-ci étaient d’une grande aide dans la protection et dans la promotion des cultures anciennes dans la région.» Par exemple, a rappelé l’archevêque, «la communauté syriaque parle et prie encore en araméen, la langue de Jésus. La diaspora chrétienne du Moyen-Orient a diffusé sa culture dans le monde entier.»

Pendant une longue période dans l’histoire, «les chrétiens et les musulmans ont vécu en paix les uns à proximité des autres, malgré des cas de violence sporadique basée sur une manipulation politique de la religion ou de l’appartenance ethnique». Mais malgré ceci, a expliqué Mgr Gallagher, «au cours des dernières décennies, quelque chose a détruit cette coexistence relativement harmonieuse». Les chrétiens et les autres minorités religieuses et ethniques au Moyen-Orient «ont subi des difficultés, des pressions, des discriminations et jusqu’à des persécutions mortelles».

Il s’agit d’un fait très grave, qui n’est pas seulement une question religieuse, «mais un problème de droits humains fondamentaux». Les crimes menés contre les minorités religieuses requièrent surtout une réponse le plan public, de la part des autorités locales.

«La protection est une responsabilité essentielle des États envers les citoyens indépendamment de la race, de la religion et de l’appartenance ethnique ». Mais pas seulement : Mgr Gallagher a aussi souligné la responsabilité des leaders religieux dans «la condamnation de l’abus de la croyance et des sentiments religieux dans la justification du terrorisme et la violence contre les croyants des autres religions».

 

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29 septembre 2018, 18:31