Réunion du Conseil des cardinaux, le 27 février 2018. Réunion du Conseil des cardinaux, le 27 février 2018. 

Le C9 étudie des procédures brèves pour les cas d’abus sur mineurs

Protection des mineurs, ressources humaines, contrôle des coûts du Saint-Siège, statut théologique des conférences épiscopales : ce sont quelques-uns des thèmes abordés lors de la 23e réunion du Conseil des cardinaux.

Cyprien Viet – Cité du Vatican

La 23e réunion du Conseil des cardinaux s’est achevée ce mercredi 28 février 2018 après trois jours de session. Une note de la Salle de Presse du Saint-Siège indique que tous les membres du Conseil étaient présents, à l’exception du cardinal australien George Pell, retenu en Australie en raison d’un procédure judiciaire. Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa (RDC) est lui arrivé seulement lundi soir en raison de l’annulation de son vol pour cause de mauvais temps. Le Pape François était absent mercredi matin en raison de l’audience générale.

Les membres du C9 ont notamment abordé la question du statut théologique des conférences épiscopales, à partir du paragraphe 32 de l’encyclique Evangelii Gaudium, dans laquelle on peut lire qu’une certaine «autorité doctrinale» pourrait être concédée aux épiscopats locaux, dans l’esprit de la «saine décentralisation» dont parle souvent François.

Ressources humaines et maîtrise des coûts

Autre point abordé, les ressources humaines et la maîtrise des coûts du Saint-Siège. Les cardinaux ont notamment écouté Mgr Jan Pawlowski sur le développement de la Troisième Section de la Secrétairerie d’État, qu’il préside, et qui a la responsabilité de la sélection et de la formation du personnel diplomatique.

Pour sa part, le cardinal Marx, en tant que président du Conseil pour l’Économie, a évoqué des études pour la création d’une «tour de contrôle» pour la gestion des ressources humaines. Il a évoqué les progrès effectués dans les domaines de la présentation des bilans, de la maîtrise des coûts et de la réduction du déficit du Saint-Siège. Dans ce domaine, le Conseil pour l’Économie a décidé de rédiger des lignes directrices pour les entités du Saint-Siège dans l’optique de réduire les coûts.

Des processus plus courts en cas d’abus

Les cardinaux ont ensuite discuté différentes options concernant la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans l’optique de juger sur des délais plus brefs les cas d’abus sur mineurs. «Dans ce domaine, rien n’a été décidé mais clairement il y a une forte volonté», a expliqué Greg Burke au micro de Vatican News, expliquant que cela serait une évolution positive pour les victimes comme pour toute l’Église.

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

28 février 2018, 16:38