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À une large majorité, l'Assemblée générale de l'ONU a condamné la reconnaissance de Jérusalem comme capitale israélienne par les États-Unis, le 21 décembre 2017. À une large majorité, l'Assemblée générale de l'ONU a condamné la reconnaissance de Jérusalem comme capitale israélienne par les États-Unis, le 21 décembre 2017. 

Le Saint-Siège exprime sa gratitude pour le vote sur Jérusalem à l’ONU

La délégation du Saint-Siège à l'ONU, qui n’a pas le droit de vote lors des Assemblées générales, est intervenue dans le débat à titre consultatif.

Delphine Allaire- Cité du Vatican

Ce 21 décembre 2017, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une large majorité (128 votes favorables, 35 abstentions et 9 votes défavorables), une résolution sur le statut de Jérusalem, parrainée par la Turquie et le Yémen.

La délégation du Saint-Siège à l'ONU, qui n’a pas le droit de vote lors des Assemblées générales, est intervenue dans le débat à titre consultatif, exprimant «sa gratitude aux États membres pour leurs efforts visant à prévenir de nouvelles vagues de violence et à promouvoir le dialogue et les négociations entre Israéliens et Palestiniens sur le processus de paix et la question de Jérusalem».

Respecter le "statu quo"

Dans le même temps, le Saint-Siège souhaite rappeler l'obligation de toutes les nations «à respecter le statu quo historique de la ville sainte, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies».

Dans sa déclaration, le Saint-Siège a évoqué «l'identité unique» de Jérusalem qui réside «dans sa nature particulière de ville sainte, sacrée pour trois les religions monothéistes, et symbole pour des millions de croyants dans le monde entier qui la considère comme leur capitale spirituelle».

La géopolitique doit tenir compte des réalités religieuses

«Cette signification, a poursuivi l’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, dépasse la question des frontières, et cette réalité devrait être considérée comme une priorité dans toutes les négociations œuvrant à une solution politique».

Ainsi, le Saint-Siège appelle à une résolution pacifique qui respecte «la nature de Jérusalem, son caractère sacré et sa valeur universelle», réaffirmant que «seul un statut internationalement garanti peut préserver son caractère unique, et garantir le dialogue et la réconciliation pour la paix dans la région».

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22 décembre 2017, 17:49