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La ville de Jermuk au sud de l'Arménie, à la frontière avec l'Azerbaïdjan, patrouillée par les militaires arméniens, le 15 septembre 2022. La ville de Jermuk au sud de l'Arménie, à la frontière avec l'Azerbaïdjan, patrouillée par les militaires arméniens, le 15 septembre 2022.  

La douleur du Pape face aux combats entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie

Le Pape François s'est dit attristé par les récents combats entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, et a plaidé pour un respect du cessez-le-feu en vue d'un accord de paix, dimanche 18 septembre, à l'issue de l'angélus.

«Je suis attristé par les récents combats entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. J'exprime ma proximité spirituelle aux familles des victimes, et j'exhorte les parties à respecter le cessez-le-feu, en vue d'un accord de paix», a déclaré le Pape François.

«N'oublions pas que la paix est possible lorsque les armes se taisent et que le dialogue s'instaure! Et continuons à prier pour le peuple ukrainien tourmenté et pour la paix dans tous les pays ensanglantés par la guerre», a-t-il ajouté.

Plus de 200 soldats ont péri

Depuis le Kazakhstan où il était en 38e voyage apostolique, ce mercredi 15 septembre, le Pape avait déjà implicitement évoqué les affrontements meurtriers entre Bakou et Erevan, qui venaient de ressurgir la veille. Sans citer nommément l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le Pape avait appelé à prier pour que «la confrontation pacifique et la concorde» prévalent.

 

Depuis lundi 12 septembre, l’armée azerbaïdjanaise a effectué,  plusieurs bombardements sur des localités arméniennes. Ces affrontements frontaliers ont fait plus de 200 morts cette semaine. Ils ont été condamné par une grande partie de la communauté internationale. Ces violences sont une escalade inédite depuis 2020 et menacent de torpiller un processus de paix fragile entre ces deux ex-républiques soviétiques du Caucase.

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18 septembre 2022, 12:59