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François salue deux exemples de solidarité

Après la prière mariale de l’Angélus dimanche, le Pape François a salué deux témoignages de solidarité : les efforts pour sauver le petit Ryan au Maroc et la cotisation des habitants de Monferrato (Italie) pour faire voyager John, un migrant ghanéen.

Stanislas Kambashi,SJ - Cité du Vatican

«Nous sommes habitués à voir et à lire des mauvaises nouvelles sur les journaux, mais aujourd’hui je vous fais part de deux beaux témoignages», a lancé le Pape François après l’Angélus dimanche. Le Saint-Père faisait allusion à deux cas : celui de Ryan, un enfant mort au Maroc malgré les efforts collectifs pour le sauver et celui des habitants de Monferrato en Italie en faveur de John, un Ghanéen atteint d’un cancer.

Des efforts collectifs des Marocains pour sauver Ryan

Ryan est mort samedi soir, après avoir été coincé pendant cinq jour au fond d’un puits asséché de 32 mètres, étroit et difficile d’accès. Le petit garçon de cinq ans jouait lorsqu’il est tombé dans ce trou creusé près de la maison familiale dans le village d’Ighrane, dans la province de Chefchaouen, au nord du Maroc. Depuis que le petit garçon s’était retrouvé dans cette situation, tout le village s’était mobilisé pour l’en tirer. Des sauveteurs et secouristes étaient également à pied d’œuvre pour tenter de le sauver.

 

Le Pape François a loué la solidarité manifestée autour de cette situation qui a tourné au drame : «C'était tout le monde là-bas, travaillant pour sauver un enfant ! Ils ont fait de leur mieux : malheureusement, ils n’ont pas réussi...» Mais cet exemple est un beau témoignage, a déclaré le Saint Père.

La solidarité des habitants de Monferrato envers John

Un autre exemple de solidarité, a indiqué François, s'est passé à Monferrato, dans le Piémont, au nord de l’Italie. Les habitants de cette commune se sont cotisés pour faire voyager un migrant ghanéen vers son pays d’origine. John, 25 ans, s’était installé dans le village italien après avoir souffert «tout ce que beaucoup de migrants souffrent». Pour vivre, il travaillait dans une cave. Il est actuellement atteint d’un cancer qui est dans sa phase terminale et avant de mourir, il a émis le souhait d’aller embrasser son père : «Et quand ils lui ont dit la vérité, ce qu'il voulait faire, il a répondu: rentrer à la maison pour embrasser mon père avant qu'il ne meure. Mourant, il pensa à son père». Grâce à la solidarité de toute la commune, il a bénéficié de certains soins et son vœu le plus cher sera réalisé. «Et dans ce village de Monferrato ils l'ont immédiatement recueilli et, bourré de morphine, ils l'ont mis dans l'avion, lui et un compagnon, et l'ont envoyé pour qu'il puisse mourir dans les bras de son père».

«Cela nous montre qu'aujourd'hui, au milieu de tant de mauvaises nouvelles, il y a de belles choses, il y a des saints de la porte d'à côté. Merci pour ces deux témoignages qui nous font du bien», a conclu le Pape.

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06 février 2022, 13:50